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© AFP/Jure Makovec
Les Français Tony Parker
(g) et Florent Pietrus
essaient de s'emparer du ballon face à la Lettonie, le 13 septembre 2013 au secoind tour de l'Euro de basket à Ljubljana (Slovénie)
Sa qualification pour les quarts de finale en poche, la France doit continuer à s'affirmer et tenter d'obtenir le meilleur classement possible lors de son dernier match du deuxième tour de l'Euro-2013 messieurs de basket contre la Serbie, dimanche (21h00) à Ljubljana.
La pression ne sera pas ce qu'elle aurait pu être si les Bleus n'étaient venus à bout vendredi de la Lettonie (102-91). Ils auraient alors joué un match décisif face aux Serbes. L'enjeu sera donc moins lourd, mais pas neutre non plus.
En cas de victoire, et simultanément de défaite de la Lituanie contre l'Ukraine, la France décrochera la première place du groupe. Si la Lituanie l'emporte, elle sera deuxième. Et en cas de défaite, ce sera a priori la 3e place.
Cette année, les calculs sont exclus. Difficile en effet de savoir qui sortira de l'autre groupe et dans quel ordre. Et difficile aussi de pencher pour une équipe plutôt qu'une autre, entre la Croatie, l'Espagne, la Grèce, l'Italie et la Slovénie.
Pour la France, la question est donc moins là que de continuer à progresser, de faire fructifier les promesses entrevues lors de vingt premières minutes de très haut vol contre la Lettonie.
"On a fait depuis le début un Euro sans être dominateur, bien au contraire", note Vincent Collet . "C'est important, alors qu'on a fait un match de qualité hier (vendredi) d'essayer de continuer pour arriver en quart de finale dans le bon rythme."
"Trouver le bon rythme"
En dépassant la barre des 100 points pour la première fois depuis 22 ans, les Bleus ont confirmé qu'ils avaient une attaque remarquablement bien armée. La résurrection en terme de scoring de Nicolas Batum et les progrès d'Alexis Ajinça ont été une autre source de satisfaction.
"C'est le moment de trouver le bon rythme. On s'en rapproche", considère le sélectionneur. "Parce que même le match contre la Lituanie (défaite 62-76, Ndlr) n'était pas fondamentalement un mauvais match."
"Il y avait des choses positives", estime-t-il. "Simplement on était totalement privé d'adresse et on a joué contre une équipe forte. Donc, dans cette deuxième phase on est monté et ce serait bien de continuer à le faire."
Entraînée par le légendaire Dusan Ivkovic , la Serbie, un poids lourd traditionnel du continent, même si elle n'a plus remporté de Championnat d'Europe depuis 2001, est donc une valeur-étalon intéressante.
Les Français restent sur six victoires d'affilée face aux Serbes, depuis une victoire restée fameuse, car arrachée dans l'antre de la "Plavi" à Novi Sad en match de barrage de l'Euro-2005.
Il y a deux ans en Lituanie, ces deux équipes s'étaient déjà affrontées lors du dernier match du premier tour. La France l'avait emporté (97-96 a.p.), après un suspense haletant. Or cette année, la Serbie est a priori moins forte, car privée de son génial meneur Milos Teodosic , blessé.
Le jeu serbe repose avant tout sur un secteur intérieur très solide, au sein duquel règne en maître le capitaine Nenad Krstic. Le pivot du CSKA Moscou, aussi robuste que technique, offrira un défi de taille à Ajinça.
"La Serbie c'est effectivement costaud, au propre comme au figuré", souligne Collet. "Leurs intérieurs sont des gaillards. Krstic est, avec (l'Espagnol) Marc Gasol , pour l'instant le meilleur pivot du Championnat d'Europe. Une grosse partie de leur organisation offensive se fait autour de lui."
"Hier (vendredi), ils ont perdu un peu de leur superbe", remarque le sélectionneur. "Ils ont été très perturbés car les Ukrainiens leur ont enlevé le jeu intérieur, en tout cas une partie. C'est une source probablement d'inspiration."
Après un début d'Euro plutôt convaincant, la Serbie a en effet connu une sérieuse contrariété en s'inclinant devant l'Ukraine (75-82). La France s'attend donc à une réaction d'orgueil.
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