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© AFP/EMMANUEL DUNAND
Basket: Monaco et Chalon-sur-Saône qualifiés pour la finale de la Leaders Cup
Monaco et Chalon-sur-Saône, tombeurs de Strasbourg et de l'Asvel, s'affronteront dans une finale de la Leaders Cup inédite, dimanche à Marne-la-Vallée.
Irrésistibles, les Chalonnais se sont qualifiés en balayant Villeurbanne 91 à 70. Puis les Monégasques, qui participent pour la première fois à cette compétition mettant aux prises les huit meilleurs clubs de la phase aller du Championnat de France, ont créé la surprise en éliminant le tenant du titre, Strasbourg, 82 à 65.
La SIG semblait pourtant armée pour conserver son bien et avait fait forte impression la veille contre Gravelines, mais le promu, qui partage la tête de la ProA avec les Alsaciens, Le Mans et Gravelines, a creusé l'écart en première période (+15) et n'a plus jamais été rattrapé.
Supérieur au rebond, Monaco a dominé dans la raquette grâce à un excellent Amara Sy (16 points, 9 rebonds), l'une des nombreuses recrues d'expérience engagées à l'intersaison grâce à l'argent de l'homme d'affaires ukrainien Sergueï Dyadechko. A l'extérieur, le jeune Français Billy Ouattara s'est régalé au shoot (18 points à 7 sur 10 aux tirs), au contraire des Strasbourgeois, trop maladroits (4 sur 21 à 3 points).
La SIG est bien revenue à cinq points en seconde période sous l'impulsion du meneur Rodrigue Beaubois (5 points), mais ce sursaut a été assez facilement maîtrisé par les joueurs de la Principauté.
Difficile de dégager un favori entre les deux finalistes, tous les deux portés par une vague d'euphorie.
- Chalon euphorique -
Chalon, arrivé en pleine confiance après avoir gagné ses trois derniers matches de ProA en dépassant la barre des 100 points, a fait exploser l'Asvel avec son basket pétulant. "La balle qui navigue, le joueur qui cherche toujours son partenaire qui est chaud, c'est le basket qui me plaît", a dit l'entraîneur Jean-Denys Choulet.
Déjà en avance de huit points à la pause, l'équipe bourguignonne s'est envolée au retour des vestiaires grâce à la qualité de son banc. "Quand on marque 91 points et que le meilleur scoreur n'est qu'à 16 (l'Américain John Roberson), c'est que toute l'équipe a été bonne", a souligné le jeune pivot Mathias Lessort.
Lui-même sorti du banc, ce grand espoir du basket français, âgé de 20 ans, a pris le relais de l'Américain Devin Booker, gêné par les fautes, en faisant au moins aussi bien que son modèle: 10 points et 14 rebonds, soit une performance presque du même tonneau que celle du début du mois contre Dijon (28 points, 15 rebonds, 42 d'évaluation). Un coup de tonnerre réussi alors dès sa première titularisation !
Cette "équipe de fous furieux", comme la qualifie Choulet, semble capable de tout. "C'est facile avec eux, on met des choses en place et ça marche", a ajouté l'entraîneur.
"Il n'y a pas beaucoup d'équipes qui jouent à ce niveau en ce moment. Je me doutais que ça allait être dur", a reconnu l'entraîneur de Villeurbanne JD Jackson.
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