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© AFP/PATRICK HERTZOG
Vincent Collet
, l'entraîneur de Strasbourg, pendant le match des play-offs de basket ProA le 31 mai 2013 à Strasbourg
Avec ses trois champions d'Europe, l'entraîneur Vincent Collet , le pivot Alexis Ajinça et le meneur Antoine Diot , Strasbourg aborde avec enthousiasme et ambition l'Euroligue messieurs de basket, dès mercredi (20h00) à Bamberg (Allemagne).
Finaliste de ProA en juin, la SIG ne doit sa présence en Euroligue qu'au désistement de la Virtus Rome. Ce sera sa deuxième participation à cette compétition qu'elle avait déjà disputée en 2005-2006.
Paradoxalement, le club alsacien nourrit sans doute plus d'espoirs de bien figurer dans la compétition majeure en Europe que le champion de France Nanterre, au budget plus modeste.
Strasbourg se verrait bien confirmer l'embellie connue par le basket hexagonal depuis le sacre européen de l'équipe de France fin septembre, en devenant la première équipe française depuis Pau-Orthez en 2007 à accéder au Top 16.
En convaincant Ajinça, qui s'est affirmé à l'Euro comme l'un des meilleurs pivots d'Europe, de rester au moins une année supplémentaire, la SIG s'est donné les moyens de ses ambitions.
Mais les Strasbourgeois n'ont eu que peu de temps pour travailler ensemble depuis le retour des internationaux. Et leurs deux victoires en ProA, pour une défaite face à Nanterre, ne permettent pas vraiment de juger de leur réelle valeur.
Vincent Collet navigue ainsi entre ambition et réalisme. "On est clairement le petit Poucet. Au fond de moi, je souhaite que l'on aille titiller ces équipes et que l'on se mêle à la course pour la qualification. Mais pour l'instant, l'affirmer haut et fort serait plus prétentieux qu'autre chose", dit-il.
'Il faut bien partir'
Si l'entraîneur alsacien pense avoir son mot à dire, c'est aussi parce que son équipe est tombée dans un groupe (B) abordable. Derrière l'inaccessible Real Madrid, finaliste la saison passée, et l'Efes Istanbul, elle peut espérer rivaliser avec les Lituaniens de Kaunas, les Italiens de Milan et Bamberg.
"A mon avis, le Real est la plus forte équipe d?Europe sur le papier. Ils sont hors-catégorie. Après, cela me semble plutôt homogène", analyse Collet. "Je ne suis pas sûr que Bamberg soit en dessous de Milan ou de Kaunas par exemple."
© AFP/
Alex Ajionca, l'intérieur de Strasbourg, en équipe de France contre la Slovénie en quarts de finale de l'Euro de basket le 18 septembre 2013 à Ljubljana
"Je pense que nos adversaires nous identifient comme l?équipe contre laquelle il ne faut pas faire d'erreur et on va essayer de foncer dans cette compétition. Tout va très vite. Par expérience, il faut bien partir", poursuit le sélectionneur national.
Les Alsaciens ont en effet besoin de prendre un bon départ à Bamberg, l'équipe sans doute la plus accessible. Ils peuvent compter sur toutes leurs forces vives, car Diot, enfin remis de son entorse de la cheville gauche, sera bien du déplacement en Allemagne.
"C?est une excellente nouvelle et même fondamentale. Surtout par rapport à l?intensité et la profondeur de notre rotation", lance le technicien alsacien.
Reste que l'adversaire bavarois est "quadruple champion d?Allemagne en titre", relève Collet. "Ils ont du vécu, c?est une équipe d?expérience. Comme nous, ils ne semblent pas encore tout à faire prêts mais ils exploitent parfaitement leur potentiel", poursuit le coach, pour qui il importe de "limiter les cadeaux" aux adversaires.
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