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© AFP/Jure Makovec
Tony Parker
(d), le meneur de jeu de l'équipe de France, contre l'Ukraine à l'Euro de basket le 8 septembre 2013 à Ljubljana
La France, emmenée par un Tony Parker tonitruant, est entrée de plain-pied dans l'Euro-2013 messieurs de basket en se qualifiant pour le deuxième tour après une partie acharnée contre l'Ukraine (77-71), dimanche à Ljubljana.
Les Bleus avaient besoin d'un match référence, après la défaite initiale contre l'Allemagne (74-80) et leurs deux victoires sans réelle signification sur la Grande-Bretagne (88-65) et Israël (82-63).
Ils l'ont eu face à cette équipe d'Ukraine jusque-ici invaincue et qui a confirmé qu'elle n'en était pas arrivée là par hasard, même si elle devra encore patienter un peu avant de valider son billet pour le deuxième tour.
Les vice-champions d'Europe ont confirmé leurs progrès. Pour la première fois du tournoi, l'équipe est apparue à l'unisson, en particulier dans l'effort défensif. Et elle a pu compter sur un très grand Parker pour faire la différence le moment venu.
La journée a admirablement tourné pour la France. Elle s'était préparée à jouer deux matches absolument cruciaux pour son avenir devant l'Ukraine, puis la Belgique lundi (21h00).
Mais la défaite, totalement inattendue de l'Allemagne devant la Grande-Bretagne (74-81), a donné un peu d'air aux Bleus. Ils n'avaient plus qu'à gagner l'un de leurs deux derniers matches pour se qualifier.
La France a cependant des ambitions, bien entendu, plus élevées que de seulement accéder à la deuxième phase. Elle vise à court terme la première place de ce groupe A.
Pour cela, il ne lui reste plus maintenant qu'à écarter la Belgique. Si elle y parvient, elle abordera le deuxième tour avec deux victoires et sera bien placée pour rejoindre les quarts de finale, son objectif minimal.
Le show Parker
"C'est bien, a noté l'ailier Mickaël Gelabale. Maintenant, il faut concrétiser demain (lundi) contre la Belgique. Si on arrive à jouer comme on a joué en seconde période, franchement on ira loin."
Les Bleus ont pourtant diablement souffert pendant les vingt premières minutes. Leur attaque, pétaradante depuis le début de l'Euro, a connu pour la première fois des ratés.
Ils ont achevé le premier quart-temps avec un piètre 29% d'adresse aux tirs et un 0 sur 7 à trois points. Heureusement, la défense a tenu le choc, malgré l'insolente adresse des Ukrainiens à longue distance.
En manque de solutions offensives, la France s'est appuyée sur son duo estampillé San Antonio Spurs : Parker et Boris Diaw . Le capitaine a fait plaisir à voir avec une bonne agressivité offensive (15 points au total), pendant que Parker faisait tourner en bourrique la défense adverse.
A la pause, après vingt minutes hachées et bien ternes, les deux amis avaient inscrit 20 des 35 points français. Mais l'un comme l'autre avaient été obligés de s'employer, restant longuement sur le terrain.
© AFP/Jure Makovec
Boris Diaw
, de l'équipe de France, s'élève au-dessus de tout le monde contre l'Ukraine à l'Euro de basket le 8 septembre 2013 à Ljubljana
L'adresse retrouvée de Gelabale a ensuite permis à la France de creuser un premier écart (51-46, 28e), malgré les efforts de "Pooh" Jeter, le meneur d'origine américaine de l'Ukraine (20 points).
Cela a suffi pour que Parker puisse aller respirer quelques minutes sur le banc. Et revienne sur le parquet avec un peps incroyable dans le "money time", pour entamer un show auquel il a habitué ses supporteurs.
Entre pénétrations à la vitesse du son et tirs primés, il a inscrit 15 points en six minutes (28 au total), pour concrétiser le bon travail d'ensemble. Il n'a ensuite pas oublié de remercier ses partenaires, en soulignant qu'ils lui avaient donné "de bonnes opportunités pour qu('il) soi(t) agressif"
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