Happy Birthday : |
© AFP/Fred Dufour
Les joueurs de Nanterre célèbrent leur titre de champion de France après leur victoire contre Strasbourg au stade Pierre de Coubertin à Paris le 8 juin 2013
Champion de France surprise, Nanterre s'apprête à vivre un baptême du feu pour ses débuts en Euroligue, jeudi, en recevant l'un des favoris de la compétition, l'immense CSKA Moscou.
Troisième de la dernière édition, le club moscovite a atteint le Final Four dix fois sur les onze dernières années et espère, enfin, ajouter à son glorieux palmarès un septième trophée continental qui le fuit depuis 2008.
Le CSKA Moscou, c'est aussi un effectif cinq étoiles avec des vedettes comme Viktor Khryapa et Nenad Krstic, un entraîneur, Ettore Messina , très expérimenté, ainsi qu'un budget dépassant les 40 millions d'euros.
L'équipe de Nanterre, elle, joue sans stars et son budget - rehaussé cette saison - n'atteint pas les cinq millions d'euros.
"Pour nos débuts, on aurait préféré avoir une étape intermédiaire. Mais quitte à découvrir l'Euroligue, on va au moins le faire grandeur nature", relativise l'entraîneur de Nanterre Pascal Donnadieu, qui a hissé en vingt-six ans l'ancien club de quartier du plus bas niveau jusqu'au titre de champion de France.
Pour lui, il faut être lucide sur l'issue de la rencontre, disputée à la Halle Carpentier de Paris, le Palais des sports de Nanterre étant trop petit (1.500 places) pour accueillir une telle compétition.
"Comment voulez-vous envisager de pouvoir battre le CSKA? Qu'on essaie de les inquiéter sur des périodes du match, cela me paraît plus réaliste comme discours, et ce ne sera déjà pas facile", estime le coach francilien.
Malgré l'appréhension du novice, la JSFN aborde en confiance après trois victoires en trois matches en ProA, dont l'une chez le vice-champion de France en titre, Strasbourg. "C'était très important (de gagner). Le fait d'être à 3-0 en championnat, cela va nous permettre de savourer pleinement ce qui va se passer jeudi", souligne Pascal Donnadieu.
Dans un groupe A très relevé où figurent entre autres deux autres mastondontes européens, le FC Barcelone et le club turc de Fenerbahçe, l'entraîneur ne veut pas se fixer d'objectif.
Le but est avant tout de "prendre du plaisir" et "d'en donner au public nanterrien" tout en permettant aux joueurs de franchir un palier.
The document has moved here.