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L'équipe de France masculine de basket, qualifiée via le TQO de Manille pour les jeux Olympiques de Rio, a repris sa préparation vendredi à Pau avec pour mission d'"améliorer son fond de jeu", selon son sélectionneur Vincent Collet .
Q: Dans quel état d'esprit est le groupe à quelques jours de votre départ pour Rio?
R: "Il est resté dans la même ligne que ce qu'il était pour le TQO. Il y a beaucoup d'enthousiasme, et pour l'instant on a bien repris le travail et j'ai été plutôt agréablement surpris de l'intensité de la séance de jeudi soir, même si elle a laissé des traces avec des joueurs qui avaient mal aux jambes ce matin. Ils se sont donnés dès le premier entraînement. Plusieurs d'entre eux sont partis quelques jours en vacances après le TQO, cela a permis de souffler, de se régénérer car plusieurs d'entre eux n'avaient pas eu d'arrêt entre la fin de saison avec leur club et la reprise en équipe de France. Cela a permis de décompresser. Malgré tout, j'ai trouvé qu'ils étaient pas mal jeudi".
Q: Vos joueurs ont connu Londres en 2012, certains avaient été impressionné par l'ambiance. Comment les sentez-vous à l'approche de ces JO ?
R: "On en avait beaucoup parlé, mais la parole n'est pas suffisante, il faut le vivre et surtout apprendre à le gérer, car même si c'est la 2e fois, il y a ce côté magique des Jeux. On ne peut pas faire abstraction, il y a forcément une petite perte de concentration. Il faut apprendre à se reconcentrer pour les matches. Il y a des journées de repos, la programmation est un peu différente d'un championnat d'Europe, on joue un jour sur deux dans la poule, ça donne des temps faibles où on peut profiter un peu plus de l'ambiance des Jeux. Et il y a ces moments très importants que sont les matches où il faut une concentration maximale".
Q: Il y avait une pression particulière avant le TQO de Manille qu'il ne fallait pas rater. Pour les JO, c'est la même ou elle est différente ?
R: "La pression est quelque chose dont vous parlez tout le temps, dont nous on parle moins. Par contre, on pense davantage à cette préparation par étages. Le TQO, c'était l'esprit commando, on avait très peu de temps pour se préparer et qu'il fallait se qualifier. Là, on met à profit quinze jours de préparation supplémentaire pour essayer d'améliorer notre fond de jeu sur les aspects défensifs et offensifs afin de franchir un cap. On a vu au TQO qu'on était capable de faire un certain nombre de choses, mais lorsqu'il y avait un peu plus de difficultés, notre jeu pouvait vite se déliter. On va essayer sur ces quinze jours d'être capable de répondre à davantage de problèmes posés, ce qui ne va pas manquer de survenir lors de la campagne olympique".
Vous semblez mieux armé qu'il y a quatre ans en terme d'effectif pur?
R: "Oui je pense. Et il y a l'expérience du groupe. Il a évolué, mais pas tant que ça (6 joueurs étaient déjà présents à Londres). C'est un avantage pour appréhender cette compétition".
Propos recueillis en conférence de presse.
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