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L'intérieur américain de Nancy (ProA) Andy Panko, soupçonné par la justice espagnole d'avoir utilisé un faux passeport pour pouvoir jouer à Fuenlabrada (Espagne) de 2013 à 2015, s'est dit "serein à 100%" mardi.
"Je n'ai rien fait de mal. J'ai joué toute la saison dernière avec un passeport américain, voilà toute l'histoire. Il n'y a rien de neuf par rapport au mois de mai dernier, quand je m'étais exprimé sur les réseaux sociaux à ce sujet. Je n'ai rien fait de mal et je suis serein à 100%", a confié l'ailier-fort mardi à l'issue de l'entraînement.
Dans un communiqué publié mardi sur son site, le club nancéien se disait "totalement étranger aux faits décrits par la presse" et apportait "tout son soutien moral à son joueur".
"Depuis qu'il joue au Sluc Nancy, c'est au seul titre de joueur non JFL (joueur formé localement) titulaire d'un passeport américain", avait assuré lundi Christian Fra, le président lorrain.
Un juge espagnol a ouvert une enquête concernant le possible usage de faux passeports par deux basketteurs du Real Madrid et de Fuenlabrada, une pratique susceptible de leur permettre de contourner la limitation à deux joueurs extracommunautaires dans chaque équipe.
L'enquête pour "falsification de documents officiels" vise le pivot américain Marcus Slaughter , ancien joueur de la section basket du Real Madrid évoluant aujourd'hui au Darussafaka Istanbul (Turquie), et Andy Panko.
Le juge madrilène en charge de l'enquête a demandé par commission rogatoire à entendre les deux joueurs sous le statut de mis en examen.
- Passible de prison -
Selon le quotidien catalan La Vanguardia et le journal sportif Mundo Deportivo, qui a révélé l'affaire, les deux basketteurs évoluaient en Espagne avec un passeport de Guinée Equatoriale qui portait le même numéro, "AA001696", ce qui a aiguisé les soupçons de la fédération. En Espagne, les ressortissants de ce pays africain ne sont pas considérés sportivement comme extracommunautaires en vertu d'une convention internationale.
Ce scandale, s'il se confirme, pourrait avoir de lourdes conséquences. Pénalement, la falsification de documents d'identité est passible de six mois à deux ans de prison en Espagne. Et sportivement, plusieurs clubs pourraient s'estimer lésés par le Real Madrid, vainqueur en 2015 du triplé Euroligue-Liga-Coupe du Roi.
Le FC Barcelone, battu en finale de la Coupe du Roi de basket, a annoncé lundi dans un communiqué qu'il comptait se constituer partie civile dans cette affaire, tout comme la Ligue espagnole de basket (ACB), qui va également saisir le juge de compétition de la Fédération espagnole de basket (FEB) pour qu'il décide "d'ouvrir les procédures disciplinaires correspondantes si nécessaire".
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