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Le Strasbourgeois Kevin Murphy à la lutte avec Anton Gavel de Bamberg le 16 octobre 2013
Sévèrement battu la semaine passée, Strasbourg doit réagir sans tarder face à l'Efes Istanbul, pendant que Nanterre essaiera de confirmer au Partizan Belgrade la bonne impression laissée au premier match, ce soir lors de la 2e journée de l'Euroligue messieurs de basket.
A Bamberg (84-70), l'équipe pourtant a priori la plus accessible de leur groupe, les Strasbourgeois sont apparus impuissants et loin du niveau requis pour atteindre le Top 16, leur objectif affiché.
Pour ce premier match d'Euroligue au Rhénus (20h45) depuis la saison 2005-2006, sa précédente et unique apparition dans cette compétition, la SIG doit donc démontrer face à l'Efes qu'elle est bien à sa place.
Il sera sans doute difficile pour les Alsaciens d'aller chercher la victoire face au club stambouliote, qui a démoli Milan (87-67) lors de la 1re journée, et qui dispose d'un budget quatre fois supérieur au leur (23 millions d'euros contre 5,7).
Mais on attend d'eux qu'ils s'inspirent de ce qu'a montré Nanterre face au CSKA Moscou (59-62) et tiennent tête aux Turcs.
"Sur le papier, on a moins de talent", concède le meneur Antoine Diot . "Il va falloir leur proposer une vraie bataille."
"Pour Istanbul, on est une petite équipe, il est très important pour eux de gagner ici car une défaite serait considérée comme une contre-performance", renchérit Vincent Collet , l'entraîneur strasbourgeois.
"C'est ce qu'il y a de beau dans le sport, tenter de renverser une hiérarchie établie par de l'intensité, de la hargne", observe-t-il. "Pour gagner ce match, on ne pourra pas se contenter de notre basket, d'être normaux. On va devoir se dépasser."
Nanterre dans la mythique salle Pionir
Pour exister, la SIG devra contrôler Dusko Savanovic, Jamon Gordon et Scotty Hopson, auteur de 60 points à eux trois face à Milan.
Elle aura également besoin que ses joueurs étrangers montrent un autre visage qu'à Bamberg. Louis Campbell, Ricardo Greer , Tim Abromaitis et Kevin Murphy n'avaient inscrit que 17 points à eux quatre.
Contrairement à Strasbourg, Nanterre a réussi ses débuts en Euroligue, même si la victoire n'a pas été au rendez-vous. Pour le premier match européen de son histoire, la JSFN a fait douter l'immense CSKA Moscou.
Les Nanterriens poursuivent vendredi (19h00) leur apprentissage accéléré. A Belgrade, dans la mythique salle Pionir, ils vont être téléportés dans l'une des atmosphères les plus chaudes d'Europe.
Cette rencontre aura une importance majeure, car le Partizan est avec Kiev l'une des deux équipes que Nanterre doit devancer pour accéder au Top 16, les trois autres, le CSKA, Barcelone et le Fenerbahçe étant inaccessibles.
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Je'kel Foster contre le CSKA Moscou le 17 octobre 2013
C'est un nouvel exploit qui est exigé des Nanterriens, car la dernière équipe française à s'être imposée à Pionir est Pau-Orthez en 2005. Les Serbes ont beau aligner l'effectif le plus jeune d'Euroligue (21 ans de moyenne d'âge), ils ne manquent pas de talent.
Avec son trio français, l'arrière Boris Diallo, le meneur Léo Westermann et l'intérieur Joffrey Lauvergne , sacré champion d'Europe avec la France en septembre, le Partizan n'a pas été ridicule à Barcelone (60-67).
La JSFN n'est pas certaine de pouvoir compter sur Johan Passave-Ducteil, qui s'est blessé à une cheville samedi au Paris-Levallois en ProA. Mais Ali Traoré, rétabli de sa blessure à un genou, devrait porter pour la première fois le maillot nanterrien.
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