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L'arrivée du meneur de San Antonio et de l'équipe de France, Tony Parker , à la tête de l'ASVEL Lyon-Villeurbanne devait permettre au club, qui affronte Dijon vendredi en Leaders Cup, de redevenir un acteur majeur du basket français, mais il faut s'armer de patience.
En succédant à Gilles Moretton, en juillet 2014, à la présidence d'un club dont il est également devenu propriétaire, Parker, fort de son expérience de la NBA et de son formidable palmarès, avait suscité de grands espoirs parmi les supporteurs villeurbannais.
"Il est normal que l'attente soit plus forte avec l'arrivée de Tony, d'autant que l'Asvel a un passé prestigieux", reconnaît Gaëtan Muller, qui s'est vu confier la gestion du club au quotidien par son ami d'enfance.
"Nous avons envie de gagner des titres, mais nous n'avons pas de pression de temps", affirme le président délégué de l'Asvel.
"Tony et moi avons 33 ans et nous espérons être là pendant dix ou quinze ans. Il faut donc accepter les hauts et les bas, d'autant que nous luttons économiquement à armes égales avec le Top 4", ajoute Gaëtan Muller.
Les deux jeunes entrepreneurs peuvent toujours s'inspirer de Jean-Michel Aulas, président de l'Olympique lyonnais.
Arrivé à l'OL à 38 ans en 1987, JMA a gagné son premier trophée avec la Coupe de la Ligue en 2001 et dû patienter plus de dix ans pour concrétiser son projet de Grand Stade.
"Mais nous espérons ne pas avoir à attendre aussi longtemps", lance Gaëtan Muller selon lequel le budget de l'Asvel "n'est pas illimité".
Il a même été revu à la baisse cette saison (6,2 millions d'euros pour une masse salariale de 1,9 M EUR contre 7,3 et 2,15 en 2014-2015) afin de mener à bien les projets d'Académie (centre de formation) et de nouvelle salle qui doivent respectivement aboutir en 2018 et en 2020.
"Il n'y a pas de volonté de privilégier ces projets structurels au détriment de l'aspect sportif", affirme Gaëtan Muller.
- Pas de trophée depuis 2010 -
"Cela passerait très mal auprès du public. Nous sommes au four et au moulin quotidiennement, mais tout ne peut pas se faire en un jour", prévient l'homme de confiance de Tony Parker .
Sevrée de trophées depuis son succès lors de la Semaine des As 2010 organisée à domicile, l'Asvel, qui a remporté son dix-septième et dernier titre de champion de France en 2009, n'aborde pas dans les meilleures conditions la Leaders Cup.
Villeurbanne n'avait plus participé depuis deux ans à cette épreuve réunissant les huit meilleures équipes de la phase aller de ProA.
Après une première partie de saison encourageante (12 succès lors de ses 13 premières rencontres, toutes compétitions confondues), la formation dirigée par JD Jackson a concédé quatre défaites lors des cinq dernières journées de championnat, glissant de la première à la septième place au classement.
Les Villeurbannais ont également compromis leur avenir européen en s'inclinant mardi à domicile devant Anvers (67-74) lors des huitièmes de finale aller de la Coupe Fiba, la compétition continentale la moins relevée.
Et si le club rhodanien reste engagé dans toutes les compétitions auxquelles il participe, le spectre d'une nouvelle saison blanche ne peut cependant pas être écarté.
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