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Louis Picamoles
marque le 1er essai du XV de France contre l'Italie dans le Tournoi le 9 février 2014 au Stade de France
Le XV de France a gardé le tempo en enchaînant une deuxième victoire dans le Tournoi des six nations face à une équipe d'Italie qui a résisté 40 minutes avant d'ouvrir les vannes (30-10), dimanche au Stade de France.
Huit jours après avoir retrouvé le goût du succès contre l'Angleterre (26-24) en ouverture du Tournoi, la France a donc poursuivi sur sa lancée.
Alors que seule l'Irlande est parvenue à s'adjuger deux victoires dans cette édition 2014, le XV de France est parfaitement placé pour la victoire finale.
Et l'on salive d'avance à l'évocation du prochain rendez-vous: un déplacement au Millennium Stadium de Cardiff le vendredi 21 février (21H00) face à des Gallois doubles tenants du titre et piqués à vif par leur défaite à Dublin samedi (26-3).
Après une année 2013 ratée et marquée par une dernière place dans le Tournoi, la confiance revient doucement dans le camp français, rassuré dans son jardin. Aux Bleus désormais d'exporter leur renouveau, alors qu'ils n'ont plus gagné hors de leurs bases depuis la tournée en Argentine de juin 2012.
Il faut dire aussi que cette même équipe n'avait pu se targuer depuis novembre 2012 de deux succès consécutifs... Tout les espoirs sont donc permis, d'autant plus que le XV du Poireau est loin de son meilleur niveau en ce début d'année.
Alors que les 25 joueurs français présents dimanche s'apprêtent à rejoindre pour la semaine leurs clubs de Top 14, l'encadrement aura fort à faire pour séparer le bon grain de l'ivraie dans la prestation face à l'Italie.
"Je retiens déjà que l'on a une deuxième victoire d'affilée, ça ne nous était pas arrivé depuis 2012. C'est important", a d'abord souligné le manager Philippe Saint-André.
La menace de l'ennui
On avait laissé le XV de France porté par le souffle de l'essai de Gaël Fickou qui avait renversé l'Angleterre dans une folle fin de match.
Et on l'a retrouvé atone, fébrile, manquant terriblement de réalisme dans les zones de marque. Un mal que l'on croyait guéri après avoir vu ces mêmes Français infliger un terrible 16-3 en 22 minutes aux Anglais huit jours auparavant.
Qu'ont-ils donc fait de ces 80% de possession et 90% d'occupation dans les 10 premières minutes ? Et de ces 9 pénalités sifflées contre les Italiens en première période ? Quasiment rien.
Il fallait attendre la 26e minute pour voir enfin les Bleus ouvrir la marque dans une partie qui menaçait dangereusement de sombrer dans un ennui profond.
A 9-3 à la pause, il n'y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n'est quelques signes inquiétants en mêlée fermée et un nombre préoccupant de plaquages manqués.
Le réveil français fut brusque et cuisant pour les Italiens, renversés en dix minutes "de très grande qualité", dixit PSA, par trois essais transformés.
Dix minutes de feu
Le premier, à la suite d'un ballon porté, était inscrit par le troisième ligne Louis Picamoles , échappé sur 20 m et qu'aucun Italien ne put retenir (43).
Le centre Wesley Fofana doublait la mise d'une chevauchée de 40 mètres le long de la ligne de touche (45).
Et le Clermontois était à l'origine du troisième essai grâce à une interception sur la ligne des 22 m français. Il servait l'ailier Yoann Huget 40 mètres plus loin et le Toulousain remettait intérieur pour Hugo Bonneval, qui fêtait sa première sélection d'un joli essai de contre.
Les Français faisaient ensuite tomber le rideau de fer en défense dans une fin de match rugueuse et houleuse, marquée par le carton jaune à Sébastien Vahaamahina pour un geste d'antijeu, puis par les cartons rouges aux piliers français Rabah Slimani et italien Michele Rizzo, impliqués dans un échange de coup de tête.
Des péchés de jeunesse pour les hommes de Philippe Saint-André qui, à 14 contre 13, encaissaient un essai anecdotique de Tommaso Iannone peu avant le coup de sifflet final. Une manière de laisser un goût d'inachevé à des Bleus qui ont encore tout à construire.
"Durant les vingt dernières minutes, les joueurs se sont ennuyés sur le terrain, nous on s'est ennuyé dans les tribunes", a aisément convenu Saint-André, évoquant "une bouillie de rugby".
Une manière de laisser un goût d'inachevé à des Bleus qui ont encore tout à construire.
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Wesley Fofana marque le 2e essai du XV de France contre l'Italie dans le Tournoi le 9 février 2014 au Stade de France
France: 3 essais Picamoles (43), Fofana (45), Bonneval (53), 3 transformations Doussain, 3 pénalités Doussain (26, 35, 38)
Italie: 1 essai Iannone (77), 1 transformation Orquera, pénalité Allan (28), drops
Exclusion temporaire
France: Vahaamahina (70, antijeu)
Exclusions définitives
France: Slimani (71, brutalité)
Italie: Rizzo (71, brutalité)
Remplacements temporaires
France: Nyanga par Mas (75-80, première ligne)
Italie: Rizzo par de Marchi (75-80, première ligne)
Les équipes
France: Dulin - Huget, Bastareaud (Fickou 74), Fofana, Bonneval - (o) Plisson (Trinh-Duc 68), (m) Doussain (Machenaud 61) - Le Roux (Nyanga 76), Picamoles (Chouly 58), Nyanga - Maestri, Papé (cap.) (Vahaamahina 68) - Mas (Slimani 49), Szarzewski (Kayser 58), Domingo (Forestier 49)
Italie: McLean - Iannone, Campagnaro, Garcia, Sarto - (o) Allan (Orquera 64), (m), Gori (Botes 64) - Ma. Bergamasco, Parisse (cap.), Minto (Zanni 51) - Furno, Geldenhuys (Bortolami 70) - Castrogiovanni (Cittadini 59), Ghiraldini (Giazzon 59), De Marchi (Rizzo 59)
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