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© AFP/Pascal Guyot
Mourad Boudjellal à Montpellier le 14 septembre 2012
Le président de Toulon Mourad Boudjellal estime que son équipe aura "une bonne répétition" de son quart de finale de Coupe d'Europe samedi face au Stade Français (15h00) lors de la 23e journée de Top 14, "comme le PSG qui reçoit Montpellier en pensant au Barça".
Q: Quelle importance donnez-vous à ce match face au Stade Français délocalisé à Lille ?
R: "C'est un entre-deux. On est comme le PSG qui reçoit Montpellier (vendredi soir) en pensant au Barça. Nous, on joue le Stade Français en pensant à Leicester (adversaire en quarts de finale de Coupe d'Europe le 7 avril, ndlr), mais c'est une bonne répétition car les Parisiens sont très compétitifs. Ce match a surtout de l'importance au niveau du calendrier. L'idéal pour nous serait de gagner à Lille car on pourrait gérer d'autant mieux notre fin de saison. On n'a que huit points d'avance sur le troisième, Toulouse, qui se déplace au Racing-Métro, à Montpellier et à Clermont. En regardant leur calendrier, cela nous donne deux jokers d'avance."
Q: La saison dernière, après vos deux finales perdues en Top 14 et Challenge européen, vous avez dit ne plus souhaiter courir deux compétitions à la fois. Ce n'est donc plus le cas ?
R: "Il est vrai que nous avons géré notre calendrier en fonction des deux compétitions (Top 14 et Coupe d'Europe). Je ne pense pas qu'on aura tous les ans une dizaine de points d'avance sur le deuxième à quatre journées de la fin du championnat. On a un calendrier plutôt favorable et si on se débrouille pas trop mal, on pourrait flirter avec les deux. On se trouve à trois matches d'un titre de Coupe d'Europe et à deux d'un Brennus. Moralement, ce n'est pas acceptable de laisser tomber l'une des deux compétitions."
Q: Vous ne voulez pas vous servir de l'exemple de Clermont, qui a perdu ses deux demi-finales d'un cheveu l'an dernier ?
R: "Les Clermontois avaient perdu leurs deux demi-finales sur pas grand-chose, sur un en-avant de Wesley Fofana face au Leinster et une pénalité ratée de Morgan Parra face à nous. C'est la faute à pas de chance... Nous, on ne joue pas les deux compétitions pour les gagner mais pour avoir le maximum de chances d'en gagner une ! On pourrait d'ailleurs se trouver dans le cas de figure où Toulon-Clermont soit la finale de la Coupe d'Europe et la finale du Top 14. Pourquoi pas ?"