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© AFP/Jean-Pierre Muller
Vue aérienne prise le 17 novembre 2003 du Parc des Princes au sud-ouest de Paris. Au second plan, le court central du stade Roland Garros.
Le rugby professionnel français a fait sa rentrée médiatique jeudi avec en toile de fond la hausse de fréquentation des stades, l'hypothèse du Parc des Princes pour les demi-finales du Top 14 et la polémique sur les nouvelles règles, le débat sur les élections étant remis fin septembre.
. Fréquentation: sur les traces de la L1. Grande fierté du rugby professionnel français, "le différentiel se réduit chaque année" avec la Ligue 1 de football, a rappelé le président de la LNR Pierre-Yves Revol. "Depuis 2007/2008, on est passé en moyenne de 11.000 à 14.000 spectateurs. A contrario, durant la même période, le foot est passé de 22.000 à 19.000 spectateurs", a-t-il précisé.
Une trentaine de matches "délocalisés" sont envisagés contre 21 la saison passée. Perpignan recevra Toulouse le 15 septembre au stade Olympique de Barcelone. Le derby basque entre Biarritz et Bayonne sera disputé au stade Anoeta de Saint-Sébastien (Espagne) le 30 septembre. Le Stade Français a programmé trois rencontres au Stade de France. Le Racing recevra à deux reprises également à Saint-Denis. Grenoble, promu en Top 14, a programmé trois rencontres au Stade des Alpes. Bordeaux-Bègles a déjà affronté Perpignan au stade Chaban-Delmas.
. Demi-finales: le Parc "sérieusement étudié". L'option d'un lieu unique pour les demi-finales du Top 14 (24, 25 ou 26 mai), retenue en 2011 (Marseille) et en 2012 (Toulouse), devrait être reconduite cette saison. Ecarté la saison dernière, le Parc des Princes semble tenir la corde cette fois. "On va étudier très sérieusement l'hypothèse du Parc des Princes mais d'autres villes sont, je crois, candidates. Si ce n'est pas à Paris, on ira sans doute hors des zones traditionnelles où le rugby est bien implanté, dans l'ouest ou dans le nord de la France", a indiqué M. Revol. Les villes de Lille et de Nantes sont également envisagées.
© AFP/Remy Gabalda
Le président de la Ligue nationale de rugby Pierre-Yves Revol, lors de la demi-finale de Top 14 entre Clermont et Toulon à Toulouse, le 3 juin 2012
. Mêlée, spectacle: pas d'inquiétude. Les polémiques suscitées en ce début de Top 14 par l'introduction de nouvelles règles, notamment en mêlée fermée, et par la multiplication des cartons jaunes n'inspirent pas d'inquiétude à la LNR. "Les nouvelles règles sont instaurées par un organisme qui s'appelle l'IRB (International Rugby Board, NDLR). Elle dépassent donc, et de loin, le cadre franco-français. En France, dans le rugby comme dans d'autres sports, l'arbitrage est une compétence fédérale, c'est donc la Fédération qui gère l'arbitrage", a rappelé M. Revol, qui a cependant annoncé la tenue d'un "point d'étape" entre les entraîneurs du Top 14 et les arbitres le 31 octobre.
. Présidence de la LNR: décision fin septembre. Bien qu'attendue, la décision de Pierre-Yves Revol de briguer ou non un second mandat à la tête de la LNR n'a pas été annoncée jeudi. "A vrai dire, je ne sais pas. Je prendrai ma décision d'ici la fin du mois. Cela dépendra essentiellement des différents arbitrages dans ma vie professionnelle et personnelle", a déclaré le dirigeant du groupe pharmaceutique Fabre, successeur de Serge Blanco à la tête de la LNR en 2008.
L'Assemblée générale de la LNR se réunira le 16 novembre pour procéder au renouvellement du Comité directeur (17 membres). Les appels à candidature débuteront "fin septembre" jusqu'au 26 octobre. Le président de la LNR est élu par l'Assemblée générale parmi les membres et sur proposition du Comité directeur. Les noms de René Fontès (Clermont) et de Max Guazzini, ancien patron du Stade Français, sont régulièrement évoqués en cas de retrait de M. Revol.