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© AFP/Martin Bureau
Le pillier de Toulon Eifion Lewis-Roberts (3e à gauche) lors du match contre Toulouse le 9 juin 2012 au Stade de France à Saint-Denis
Le Rugby club toulonnais, par la voix notamment de son président Mourad Boudjellal, s'est dit jeudi surpris par l'annonce selon laquelle son ancien pilier gallois Eifion Lewis-Roberts aurait été convaincu de dopage à l'issue de la finale du Top 14 2012, le 9 juin.
"On a découvert ça. Je ne crois pas que ce soit un garçon qui se dope. Il a dû prendre un produit pour calmer une douleur. C'est quelqu'un de distrait... Cela me surprend", a déclaré le président du RCT, Mourad Boudjellal, lors d'une conférence de presse au siège du club.
"C'est comme si on me disait que Philippe Saint-André (le sélectionneur de l'équipe de France, ancien entraîneur du RCT, ndlr) prenait de la marijuana...", a ajouté M. Boudjellal.
Six mois après la mise en cause, également pour dopage, du trois-quarts centre Steffon Armitage - finalement blanchi -, le RCT doit faire face à un deuxième cas similaire: selon le quotidien L'Equipe, qui a révélé l'information jeudi, Lewis-Roberts, aujourd'hui à Sale (1re div. anglaise), aurait été contrôlé positif lors de la finale perdue par le RCT face au Stade toulousain.
L'analyse de l'échantillon B, effectuée le 16 janvier au laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry, aurait confirmé la présence de morphine et de pseudoéphedrine dans les urines du joueur.
"Cela me surprendrait mais si c'est vrai, je serais déçu par l'homme", a commenté pour sa part Bernard Laporte , actuel manageur du RCT, lors de la même conférence de presse.
"J'ai passé sept mois avec lui (le manageur toulonnais était arrivé en cours de saison, ndlr) et j'ai beaucoup d'admiration pour le joueur. Il a fait beaucoup d'efforts pour perdre du poids, être en forme et nous amener quelque chose".
Eifion Lewis-Roberts encourt une sanction allant du simple avertissement à deux ans de suspension.