Happy Birthday : |
© AFP/Lionel Bonaventure
Le capitaine du Stade Français Sergio Parisse
lors d'une mêlée face à Perpignan, le 29 décembre 2013 au stade Jean Bouin à Paris
Le Stade Français a préservé l'essentiel en s'imposant à domicile contre Perpignan (19-12) dimanche lors de la 15e journée de Top 14, mais cette victoire qui lui permet de s'installer dans le haut du classement a manqué de sérénité.
Sur le papier, le bilan est implacablement positif: toujours invaincu dans son stade Jean-Bouin tout neuf, où il vient de faire tomber successivement Toulon (13e journée), Grenoble (14e) et donc Perpignan, le Stade Français est confortablement assis dans le wagon de tête du Top 14.
Ce succès a toutefois fait grincer des dents les Parisiens qui n'ont jamais su se mettre à l'abri, comme face aux Isérois il y a huit jours (21-6).
"Ca a été très saccadé, avec beaucoup de mêlées, de pénalités, résume le troisième ligne Pierre Rabadan. Ce n'était pas un très beau match mais au vu de ce qu'on a produit et des intentions de Perpignan, on va se contenter des quatre points et passer à l'étape suivante et le déplacement à Biarritz."
Pour Perpignan, le constat est bien plus sombre: ce revers est le septième d'affilée toutes compétitions confondues et l'Usap est désormais engluée dans la seconde partie de tableau en dépit d'un point de bonus défensif mérité. La réception de Bayonne samedi prochain sera ainsi cruciale pour les Catalans.
Pourtant, dans le contenu, les Perpignanais peuvent se féliciter de n'avoir jamais baissé les bras, en dépit de la faillite au pied du buteur James Hook (4/8) et d'énormes carences en conquête.
"Il ne manque pas grand-chose mais à la fois beaucoup. On n'a pas su gérer nos supériorités numériques, on a eu des problèmes encore en touche... Mais ce qui est positif c'est que l'on n'a pas lâché", relève le deuxième ligne Romain Taofifenua.
La mêlée sauve Paris
Sous un beau soleil hivernal, la mêlée fermée a été la clé du voûte de ce match âpre et tendu (quatre cartons jaunes, dont trois parisiens), puisqu'elle a offert aux Parisiens un essai de pénalité transformé (31) et six autres points au pied inscrits par Jérôme Fillol.
En tête 10 à 3 à la pause, les Parisiens peuvent nourrir beaucoup de regrets tant ils ont eu la mainmise sur le jeu en première période, sans jamais parvenir à tuer le match. La faute autant à une défense valeureuse des Catalans qu'à quelques péchés de gourmandise, comme ces pénalités jouée à la main plutôt qu'au pied, en début et fin du premier acte.
Cela a ainsi maintenu Perpignan à flots et donné des sueurs froides à des Parisiens de plus en plus nerveux, à l'image des cartons jaunes infligés successivement à Julien Arias (59) puis Pascal Papé (61).
Heureusement pour des Parisiens valeureux sur leur ligne, les Perpignanais n'en tirèrent aucun profit. Y compris dans un dernier quart d'heure irréspirable, entaché de fautes grossières et marqué par une intense pression catalane, jamais récompensée.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |