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Le Sud-Africain du Stade Français Gerhard Mostert se fait plaquer par le Néo-Zélandais de Bayonne Josevata Rokocoko, le 2 novembre 2013 à Jean-Bouin
Le Stade Français a préservé son invincibilité dans son antre de Jean-Bouin contre Bayonne (13-9), dans une partie qui ne laissera pas un souvenir impérissable samedi en clôture de la 11e journée.
Au moins ce succès a le mérite de replacer les Parisiens dans le wagon de tête, à hauteur de Toulouse et Clermont (31 pts) et à une longueur de Toulon et Montpellier (32 pts).
Battu par le Racing-Métro la semaine passée dans le derby francilien (16-12), déjà dans un match bien terne, le Stade Français relance ainsi la machine avant les quinze jours de trêve internationale.
Bayonne de son côté replonge dans la zone de relégation, huit points devant son rival basque du Biarritz olympique et un point derrière Oyonnax qui l'a emporté samedi face à Perpignan (22-9).
Dans un match haché et entaché de maladresses, les équipes eurent certes l'excuse de conditions climatiques difficiles, en raison de fortes pluies qui se sont abattues sur Paris à quelques minutes du coup d'envoi et qui ont rendu difficiles les volontés de jouer au large.
En témoignent les nombreuses erreurs de transmissions de part et d'autre, les glissades sur les relances et les ballons hauts échappés qui ont rendu la partie souvent indigeste.
Les hommes de Gonzalo Quesada ont au final fait la différence sur un essai de l'ailier Julien Arias, servi sur un plateau par Jonathan Danty, et qui infligeait un joli cadrage débordement à Mathieu Bélie pour aplatir en coin (14e). Morné Steyn, titularisé pour la première fois mais qui n'a pas vraiment brillé, transformait l'essai après avoir réussi une pénalité (10e).
A la pause, l'Aviron restait à flot (10-9) grâce à trois pénalités de son ailier Martin Bustos Moyano (6e, 7e, 35e) qui sanctionnaient deux fautes en mêlée fermée - un secteur défaillant des deux côtés - et un hors-jeu parisien.
En seconde période, le spectacle ne s'améliorait guère.
Le Stade Français pouvait regretter de ne pas avoir su profiter des trois cartons jaunes infligés à son adversaire (Bélie, Roumieu, Puricelli) pour brutalité ou plaquage dangereux.
Seul Porical, d'une pénalité en toute fin de partie, scellait une victoire précieuse à défaut d'être séduisante.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |