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© AFP/Lionel Bonaventure
Geoffrey Doumayrou du Stade Français (à droite) avec ses co-équipiers lors du match de Top 14 contre Toulon le 30 novembre 2013 à Paris
Le Stade Français a retrouvé des couleurs en donnant un cours magistral d'efficacité (23-0) à une équipe de Toulon empruntée, samedi lors de la 13e journée de Top 14.
Ce résultat redistribue de nouveau les cartes dans un haut du tableau toujours aussi confus: co-leader avant le début de la journée, le RCT voit Clermont prendre quatre longueurs d'avance tandis que le Stade Français se replace à un point des Varois.
A mi-championnat, les Parisiens continuent à voir la vie en rose, animés par des ambitions retrouvées. Invaincus à Jean-Bouin, où ils recevront Grenoble (14e journée) et Perpignan (15e journée), ils rebondissent après la gifle reçue à Bordeaux-Bègles samedi dernier (45-23) qui traduisait un net ralentissement dans le jeu.
Les champions d'Europe sont dans une dynamique opposée qui jette un voile de doutes sur l'avenir immédiat, à savoir un périlleux déplacement à Exeter samedi prochain qui pourrait décider une partie de leur futur européen. Tristes vainqueurs de Perpignan à Mayol le week-end passé (15-9), ils repartent fanny en Provence pour la première fois depuis la déroute à Bordeaux en février dernier (41-0).
Cependant, le manager Bernard Laporte refusait obstinément de céder à la sinistrose malgré cette copie blanche.
"Je ne suis pas inquiet, on a eu une bonne discussion, a-t-il assuré. Autant parfois j'ai le moral à zéro autant là, si on marque ce qu'on a à marquer, on gagne le match."
Plisson, service tout compris
Tancés après leur terne prestation face à l'Usap, les joueurs toulonnais présents dans une équipe remaniée savaient qu'il y avait des places à prendre en vue de la Coupe d'Europe. Cause peut-être de cette fébrilité maladive dans les zones de marque.
"Sur le contenu, c'est nous qui tenons le ballon et on se prend deux essais assassins, deux essais de merde", souligne dépité Laporte.
En témoigne ce deux contre un d'école vendangé par l'ailier Josua Tuisova et le troisième ligne Pierrick Gunther à quelques mètres de la ligne parisienne (65). Un essai tout fait qui aurait pu encore donner une bribe d'espoir à des Varois menés 16-0 à ce moment-là.
Auparavant, le match avait été d'une qualité inégale, à l'image d'une première période hachée par les mêlées et les pénalités et achevée sur un petit 3-0, sur une pénalité de Julien Dupuy (22).
Les hommes de Gonzalo Quesada peuvent ensuite remercier l'ouvreur Jules Plisson qui a dirigé d'une main de maître le jeu parisien du haut de ses 22 ans.
Il offrit clé en mains le premier essai. D'abord en mettant sous pression d'un coup de pied l'arrière Drew Mitchell , obligé de dégager en catastrophe en touche. Sur le lancement, Plisson s'engouffrait dans l'intervalle créé par une montée hasardeuse du talonneur Craig Burden et une défense aléatoire de Frédéric Michalak. Direction: les poteaux (58).
"Je sens que je progresse tous les jours, l'année dernière je ne prenais pas assez d'initiatives, j'en prends plus cette année et ça réussit... tant mieux", se félicitait l'ouvreur.
Dominateurs en mêlée fermée, les Parisiens ont ensuite serré les dents en défense puis ont scellé leur victoire par un contre conclu par Geoffrey Doumayrou à la sirène.
Un coup de massue pour les Toulonnais. Mais Bernard Laporte n'en démordait pas: "On a un moral d'acier. Et il faut l'écrire avec un +a+ majuscule."
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |