Happy Birthday : |
© AFP/Bertrand Langlois
David Lyons, Jérome Fillol, Nicolas Bezy et Pascal Pape (de gauche à droite) après la victoire du Stade Français le 27 octobre 2012 au Stade de France
Le Stade Français, en quête d'un match référence depuis le début de la saison, a puisé dans ses ressources pour venir à bout du Stade Toulousain (28-24) au Stade de France, malgré le retour aux affaires de William Servat , samedi lors de la 9e journée du Top 14.
Le club parisien a réussi sa première sortie de la saison à Saint-Denis, cinq jours avant de rendre visite au leader Toulon. En tête à la pause, le champion de France toulousain se contente finalement du point du bonus défensif et devra se reprendre à domicile face au Racing pour ne pas laisser Clermont et Toulon prendre le large en tête du classement.
Dans un froid automnal, les Parisiens ont rapidement pris le score grâce à un essai de Sergio Parisse (18e) et six points de Jérôme Porical (11-0) avant de subir la foudre toulousaine traduite par un exploit personnel de Vincent Clerc (27e) puis un franchissement victorieux du jeune 3e ligne centre Edwin Maka (36e), pour une avance de quatre points à la pause (18-14).
Mais faute d'avoir "tué le match" en seconde période, avec quelques occasions franches dont celle de l'ailier Timoci Matanavou dépossédé du ballon à quelques mètres des poteaux, les Toulousains sont restés à la merci d'un adversaire courageux. Et les Parisiens, à force d'abnégation, ont fini par revenir à hauteur grâce à un essai de Jérôme Fillol (59), bénéficiaire d'une mésentente entre Yannick Nyanga et Clément Poitrenaud, avant de porter l'estocade finale grâce à Sergio Parisse (75).
"Je suis un peu déçu car on se met à croire en notre étoile, on a l'impression de maîtriser les choses du milieu de la première mi-temps jusqu'au milieu de la deuxième mi-temps", a regretté le manageur toulousain Guy Novès, qui a pointé un "en-avant d'un mètre" sur l'essai de Fillol. "Il faut que l'arbitre travaille physiquement", a-t-il ironisé.
Le Stade Français, avec le jeune Jules Plisson à l'ouverture, a su répondre présent dans le secteur de la conquête directe et a eu le mérite de ne pas se désunir en fin de première période, alors que la machine toulousaine semblait se mettre en route.
"A la mi-temps, on s'est fait un peu remonter par (l'entraîneur) Christophe Laussucq. Ca ne nous a pas fait de mal car on avait bien attaqué le match et après on a baissé d'intensité", a raconté le capitaine Pascal Papé.
Côté toulousain, les entraîneurs retiendront les 43 minutes de bonne facture de William Servat , redevenu joueur en raison de la pénurie de talonneurs (Tolofua suspendu, Botha malade) et la bonne prestation à l'ouverture du jeune demi de mêlée Sébastien Bézy qui a permis au Néo-Zélandais Luke McAlister de souffler.
Une défaite frustrante mais une profondeur d'effectif rassurante.