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© AFP/Lionel Bonanventure
L'ouvreur du Racing-Métro Jonathan Sexton
, lors du match contre le Stade Français, le 26 octobre 2013 au Stade de France
Le Racing-Métro, porté par son ouvreur Jonathan Sexton , s'est adjugé un derby d'Ile-de-France soporifique face au Stade Français (16-12), samedi au Stade de France lors de la 10e journée de Top 14.
Au moins ce résultat satisfera les deux équipes sur le plan comptable. Le Racing revient ainsi à une longueur de son rival parisien et reste à cinq points de la tête occupée par Toulouse.
Quant au Stade Français, il n'en fera "pas des tonnes" - comme l'avait annoncé son entraîneur Gonzalo Quesada - sur cette défaite accompagnée d'un point de bonus défensif dans un match se déroulant techniquement à l'extérieur.
Racing et Stade Français seront toutefois tenus à meilleure copie samedi prochain, face aux Basques occupant le bas du tableau, respectivement à Biarritz et contre Bayonne.
Dans un Stade de France très partiellement rempli - 32.000 places vendues sur 80.000 - et dont la quiétude a rarement été troublée, les deux équipes avaient a priori tous les ingrédients pour produire du spectacle, chacune étant animées de fortes ambitions pour la saison dans le sillage d'un recrutement étoffé à l'intersaison. Il y avait aussi un peu d'émotion pour les retrouvailles de Quesada avec le Racing, qu'il a porté à bout de bras l'an dernier jusqu'à la phase finale.
Les trois premières minutes, animées par un Racing déchaîné, ne furent qu'un feu de paille, avec un premier essai refusé à la vidéo à Marc Andreu, puis un second dans la foulée accordé à Luc Ducalcon (3) après un franchissement décisif de l'ouvreur Jonathan Sexton .
Duel de buteurs
La suite ne fit l'effet que d'un interminable "ronron" ponctué des coups de sifflet de l'arbitre, au gré des pénalités accordées, des approximations dans les transmissions ou autres actes d'indiscipline, comme ces cartons jaunes pour plaquage dangereux à Hugo Bonneval (26) et Pascal Papé (47).
En première période, le demi de mêlée stadiste Julien Dupuy permit d'abord à son équipe de se rapprocher par deux pénalités pour hors-jeu (10) puis derrière une mêlée conquérante (7-6, 21).
Sexton redonnait dans la foulée un peu d'air aux siens en se faisant justice après avoir subi un plaquage cathédrale de Bonneval (26).
Cela en resta là à la pause et ne bougea guère ensuite.
Certes le Racing dominait un alignement en touche stadiste en souffrance, mais ne capitalisait pas derrière. Le Stade Français, lui, imposait son empreinte en mêlée fermée, mais pour quel résultat ?
Sexton passait bien deux pénalités (43, 53) pour porter l'avantage à 16-6, avant que Dupuy (57) puis le Sud-Africain Morné Steyn (70) tout juste entré en jeu, ne répliquent.
Avec 4 points de retard à 10 minutes de la fin, les hommes de Gonzalo Quesada tentèrent bien d'enflammer la partie. En vain.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |