Le Racing Métro a prolongé samedi son sans faute en 2016 en s'imposant au forceps mais avec le bonus offensif à Grenoble (39-35), qui a longtemps rivalisé et aurait même pu l'emporter sans la maîtrise son adversaire.

Les coéquipiers de Dan Carter , auteur de 14 points au Stade des Alpes, restaient sur trois victoires de rang contre Clermont, Bordeaux et Oyonnax. Ils s'adjugent en Isère leur 11e victoire de la saison et demeurent aux avants-postes du Top 14 avec 48 points.

Les Grenoblois avaient, en cas de succès, l'occasion d'accrocher le wagon des prétendants aux places qualificatives. C'est raté mais, évoluant avec un pack décimé par les blessures, ils empochent tout de même le point de bonus défensif.

Après une entame de partie musclée de la part des deux formations, le Racing s'emparait de l'avantage au tableau d'affichage grâce à un essai de Claassen (11e), consécutif à une touche aussi contestable que contestée, car semble-t-il sauvée par le Grenoblois Aplon.

Sonnés, les Isérois encaissaient un second coup de boutoir francilien par Thomas, qui aplatissait en bout de ligne après un modèle de déploiement collectif (19e).

Six minutes plus tard, et après la sortie de Thomas sur blessure (20e), Imhoff mystifiait outrageusement le rideau défensif isérois, étonnement passif, et aggravait la marque.

Le Racing dominait sans partage, mais Grenoble restait à flot en dépit d'une mêlée au supplice, grâce à la botte de l'impeccable Wisniewski (2e, 16e, 23e, 28e).

Piqué au vif, le FCG reprenait ensuite du poil de la bête grâce à un essai de Jammes, placé sur orbite par Aplon, puis McLeod (34e), et regagnait même les vestiaires en tête au tableau d'affichage après l'essai en force de Percival (38e, 26-21).

De retour sur la pelouse, Grenoble poussait à la faute les Franciliens, privés de Tameifuna, exclu temporairement pour antijeu (42e), et prenait même le large au score par l'inévitable Wisniewski (42e, 45e, 53e), auteur de sept pénalités au cours du match.

La partie s'enlisait alors dans un jeu tactique que dominaient les Isérois, qui craquaient toutefois sur un nouveau ballon porté conclu par Chaveau (66e).

Dès lors, le Racing appuyait sur l'accélérateur et Rokocoko (70e) douchait définitivement les espoirs du FCG.