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© AFP/Gerard Julien
Les joueurs du Racing Métro célèbrent leur victoire sur Toulon au stade Mayol, le 6 janvier 2013 à Toulon
Le Racing-Métro, solide et déterminé, a créé l'exploit dimanche en infligeant au leader Toulon sa première gifle de la saison (19-15) à Mayol où le RCT était invaincu depuis 18 mois, dimanche en clôture de la 15e journée du Top 14.
Toulon reste en tête, mais n'a plus quatre points d'avance sur Clermont et sept sur Toulouse. Avec cet authentique exploit, le Racing-Métro se relance, lui, dans la course au Top 6 (9e).
Les Franciliens étaient venus à Mayol pour se tester avant un match décisif de Coupe d'Europe face aux Saracens samedi prochain à Nantes. Ils en repartent gonflés de confiance en l'avenir, une semaine après avoir décroché leur premier succès bonifié de la saison contre Agen (40-6).
Face au leader incontesté depuis des mois, ils ont affiché un visage loin de celui qui a été le leur dans la première moitié de saison, pour réaliser ce que personne n'avait réussi depuis Clermont le 11 septembre 2011.
Avec un engagement féroce de tous les instants, une solide défense et une grosse mêlée, les Racingmen ont contré l'implacable Toulon dans tous les domaines.
Ils ont pourtant d'abord payé leur généreux engagement et offert des pénalités à Jonny Wilkinson , toujours en réussite en son jardin de Mayol (plus de 95% de réussite au pied), qui a mis son équipe en tête à la pause (9-6).
© AFP/Gerard Julien
L'ouvreur anglais Jonny Wilkinson
(à droite) à la lutte lors du match de Top 14 contre le Stade Français, le 6 janvier 2013 à Toulon
Mais l'effort collectif du Racing a été récompensé par la botte de Jonathan Wisniewski, auteur de 14 points, puis par un essai d'Henry Chavancy après un exploit individuel de Fabrice Estebanez qui avait éliminé cinq adversaires (44e). Les Toulonnais n'avaient jusqu'alors encaissé que deux essais.
Pris sur ses points forts, Toulon a insisté, insisté: dans l'axe avec les charges de Steffon Armitage et Mathieu Bastareaud , au large avec Giteau, Smith et Delon Armitage , par-dessus avec Jonny Wilkinson , mais ont trouvé face à eux une résistance comme ils en ont rarement connu cette saison.
Et la botte de Jonny Wilkinson n'a cette fois pas suffi face à son adversaire, l'autre J.W., Jonathan Wisniewski.
Le Racing-Métro a montré la voie à tous les prétendants aux premiers rôles. Et relancé le Top 14.