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© AFP/Pierre Andrieu
L'arrière du Racing Juan-Martin Hernandez après avoir marqué un essai contre Perpignan en Top 14, le 23 mars 2013 à Colombes
Le duo de tête du Top 14 Toulon et Clermont a trébuché samedi lors de la 22e journée, sans pour autant compromettre son avenir, tant son avance est confortable sur la concurrence, parmi laquelle le Racing-Métro se distingue avec une neuvième victoire d'affilée.
+ LES BASQUES COUPEURS DE TETE
Le voyage au pays basque n'a pas réussi à Toulon et Clermont, respectivement battus par Bayonne, au stade Anoeta de Saint-Sébastien (33-28), et à Biarritz (32-28). Les deux moteurs du Top 14 présentaient certes des équipes fortement remaniées, pour régénérer les cadres après les compétitions internationales et en prévision des échéances à venir, dont les quarts de finale de Coupe d'Europe le week-end du 6-7 avril. Si les jeunes des centres de formation ont pu en profiter pour gagner du temps de jeu, l'expérience a tourné court face à des équipes extrêmement motivées et qui n'avaient pas grand-chose à perdre. Avec un point de bonus défensif pour le RCT et l'ASM, les dégâts comptables sont toutefois minimes et ces défaites ne compromettent pas l'accession directe en demi-finale: le Stade toulousain était à 11 longueurs de Clermont et 13 de Toulon dimanche avant de recevoir le Stade Français dans la soirée.
+ QUI PEUT ARRETER LE RACING ?
Equipe-vedette de 2013, le Racing-Métro n'en finit plus de gagner, avec un neuvième succès de suite, qui plus est face à un concurrent direct pour les barrages: Perpignan (23-19). Les Ciel et Blanc n'ont pas semblé déstabilisés par l'annonce vendredi du départ de leur entraîneur Gonzalo Quesada chez le rival du Stade Français. Portés par une mêlée impériale et la botte de Jonathan Wisniewski, ils ont survolé la première période et géré la seconde. Lors de l'exercice 2009-2010, le Racing n'était pas parvenu à porter à 10 sa série de succès, trébuchant alors face à Bourgoin. Se présente samedi prochain le Stade toulousain au Stade de France (20h40): un défi de taille pour éprouver les ambitions des Franciliens et établir un nouveau record pour le club.
+ TROIS POUR QUATRE
A quatre journées de la fin de la saison régulière, la lutte pour les barrages bat toujours son plein, alors qu'un scénario à quatre équipes pour trois places se dessine. Les protagonistes: Castres (4e), le Racing (5e), Montpellier (6e) et Perpignan (7e) qui se tiennent en six points. Grenoble (8e), qui accuse sept points de retard sur l'Usap, a été probablement décroché pour de bon après sa défaite face aux Héraultais samedi (16-9) à Lesdiguières. Castres peut de son côté regretter de n'avoir pas su prendre le bonus offensif face à Agen (20-9). La suite s'annonce à suspense, avec des rendez-vous cruciaux tels que Castres-Perpignan, Racing-Toulouse (30 mars), Montpellier-Toulouse (13 avril) ou Stade Français - Racing-Métro (21 avril). Surtout, la dernière journée (4 mai) sera sans doute cruciale, avec de palpitants Racing-Castres et Montpellier-Perpignan.
+ AGEN DECROCHE, RIDEAU POUR MONT-DE-MARSAN
En bas de tableau, le premier dénouement a eu lieu avec l'officialisation de la relégation de Mont-de-Marsan, qui compte 21 points de retard sur le premier non-relégable, Bordeaux. Ironie de l'histoire, le cimetière des Montois fut Chaban-Delmas, où il se sont lourdement inclinés 40 à 7 samedi, un peu moins d'un an après y avoir remporté contre Pau la finale d'accession, en Pro D2. En revanche, l'opération est excellente pour l'UBB qui, avec ce bonus offensif combiné à la défaite d'Agen, prend 9 longueurs d'avance sur le SUA. Les hommes de Philippe Sella , qui ont Clermont, le Stade Français, Perpignan et Toulon au menu des quatre dernières journées, sont pratiquement condamnés.