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© AFP/Gaizka Iroz
Le trois quarts aile toulousain Thierry Dusautoir
(g) est plaqué par le talonneur de Biarritz Arnaud Heguy le 1er septembre 2012 au stade Aguilera de Biarritz
Biarritz a conforté sa position de leader du Top 14 en battant (22-17) son dauphin Toulouse, qui repart cependant du stade Aguiléra avec le bonus défensif, les Basques poursuivant ainsi leur série victorieuse à l'issue de la 3e journée.
Avec ce troisième succès d'affilée (après Agen et Mont-de-Marsan) cette fois face à un grand du Top 14, le BO se retrouve en position de force, même si Toulon peut se hisser à son niveau en cas de victoire avec bonus à Mont-de-Marsan samedi soir (20h40).
Handicapé par le manque de réussite de son buteur Beauxis (4 sur 10), Toulouse a arraché le point de bonus grâce à un essai en toute fin de rencontre par son ailier Clerc, servi par l'ouvreur international (77).
Pourtant dominateurs pendant de nombreuses minutes et notamment à la reprise, aidés en cela par le carton jaune du pilier Blaauw (45), fautif à de nombreuses reprises en mêlée, les Toulousains ont, comme ils l'ont fait la semaine passée contre Mont-de-Marsan, parfois balbutié leur rugby, notamment près de l'en-but.
Grâce à son réalisme, à l'image de Barraque (6 sur 7 au pied), face à la défaillance de Beauxis, le BO a quasiment mené au score toute la partie.
C'est d'ailleurs contre le cours du jeu que les Biarrots inscrivaient un très bel essai à la demi-heure. En bout d'alignement sur une mêlée, le jeune Lesgourgues trouvait son ailier Brew, qui fixait Clerc pour servir Traille. Le centre et capitaine marquait entre les poteaux (13-3, 30).
Dès lors, les Basques pliaient pendant une vingtaine de minutes, notamment pendant la période d'infériorité numérique, mais ne rompaient pas.
Grâce à un bon coaching, particulièrement à la mêlée avec l'entrée des piliers Barcella et Van Staden, les Biarrots offraient un visage plus fringant et se montraient efficaces en défense obligeant les hommes de Guy Novès à multiplier les fautes.
Le double champion de France en titre ne réagissait qu'en fin de match par l'essai de Clerc, synonyme de bonus défensif.