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L'ailier de Bayonne Bastien Fuster (d) tente de plaquer l'ailier de Toulon David Smith, le 21 septembre 2013 à Toulon
Le 105e derby basque, disputé samedi (18h30) dans un stade Jean Dauger de Bayonne annoncé bouillant, mettra aux prises pour la première fois de l'histoire les deux derniers du Top 14 de rugby.
Comme s'il n'y avait pas assez de piment comme ça dans la région! Rendez-vous traditionnel attendu par tout un peuple, les retrouvailles entre les meilleurs ennemis du Top 14 génère de tout temps une passion débordante.
"Je suis très heureux qu'il y ait des derbies, c'est le rugby qu'on aime, reconnaît le manager bayonnais Christian Lanta . Comme tout vrai derby, ce n'est pas rationnel, tout est remis à zéro".
Ce samedi, la dramatique va s'inviter au spectacle qu'on espère beaucoup moins triste que la dernière édition conclue début mars sur un 6-6 loin de faire la promotion du rugby.
Entre des Bayonnais (13es), intéressants dans le jeu depuis le début de saison mais en manque de points, et des Biarrots (14es) en manque indéniable de confiance (déjà trois défaites à domicile) et mal en point, on peut s'interroger sur la bonne tenue de ce derby. "Un match différent, c'est certain" selon le troisième ligne de l'Aviron Dwayne Haare, capitaine d'un jour.
"L'ambiance est amplifiée dans les rues. Les quelques basques des deux équipes nous rappellent l'importance du derby. C'est impératif de gagner", poursuit le Néo-Zélandais.
Biarritz sans Yachvili
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Le centre de Biarritz Damien Traille
oriente le jeu face à Grenoble, le 21 septembre 2013 à Biarritz
"Le derby reste bien sûr une question de fierté, souligne son vis-à-vis Damien Traille , centre du BO. Je pense qu'on va être bien reçu à Jean Dauger ... Ca va être un match tendu, parce qu'eux aussi vont avoir la pression, parce qu'ils reçoivent. Nous, parce qu'on vient de perdre face à Grenoble (21-27) à domicile".
Vu les cinq points d'écart qui séparent les deux rivaux au classement et l'avantage pour Bayonne d'évoluer dans son jardin, les données plaident en faveur des Ciel et blanc, qui rejettent ouvertement le statut de favori.
"On sait à quoi s'attendre, analyse le troisième ligne bayonnais Julien Puricelli. L'an dernier, là-bas (victoire à Aguilera 16-15), comme les années précédentes, on était dans la position du BO. Nous sommes les mieux placés pour comprendre et se méfier".
Hormis Iguiniz, Chisholm et Lovobalavu, Bayonne disposera d'un effectif quasiment au complet pour cette réception.
Le BO, pas des plus gâtés en raison des blessures depuis le début de saison, évoluera sans son buteur Yachvili (hématome à l??il contre Grenoble) mais devrait pouvoir compter sur le retour d'Harinordoquy qui débutera sur le banc.