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© AFP/Adrian Dennis
Le sélectionneur du XV de France Philippe Saint-André et son capitaine Pascal Papé, le 23 janvier 2013 à Londres pour le la présentation officielle du Tournoi des Six nations.
Le sélectionneur de l'équipe de France Philippe Saint-André a assuré mercredi que l'Angleterre était "la grande favorite" du Tournoi des six nations, un statut que beaucoup donnent aux Tricolores en raison de leurs bons résultats dans les test-matches de novembre.
"Après leur victoire contre la Nouvelle-Zélande et avec trois matches à jouer à domicile, les Anglais sont les grands favoris. Nous sommes les outsiders, mais nous aimons ça", a dit l'entraîneur lors d'une conférence de presse de présentation du Tournoi, à Londres.
L'objectif de Saint-André est de trouver de "la régularité". "Nous avons gagné quatre matches de suite, c'est un petit événement", a-t-il ironisé. "Quand nous jouons bien, nous sommes capables de battre n'importe qui, mais quand nous jouons mal, nous pouvons aussi perdre contre beaucoup d'équipes", a-t-il ajouté, dans une allusion au premier match de la France le 3 février à Rome, où elle s'était inclinée en 2011.
L'entraîneur a demandé à ses joueurs de "faire attention" aux Italiens.
Message reçu par son capitaine Pascal Papé. "Il faudra être bons pour les battre car ils sont en progrès. Ils ont failli gagner contre l'Australie en novembre", a déclaré le deuxième ligne du Stade Français.
Son camarade de club Sergio Parisse a prévenu que les Italiens ne voulaient plus se contenter "de perdre de moins de dix points contre la France ou de ne pas en prendre 50 à Twickenham". "Nous voulons des résultats", a dit le troisième ligne.
Le capitaine italien s'attend à un match particulièrement compliqué contre les Français, qu'il place même au-dessus de l'Angleterre, en raison de "la capacité d'adaptation" française.
Très attendu après son mémorable succès sur les All Blacks (38-21) en décembre, le XV de la Rose entend montrer qu'il a atteint "la régularité au plus haut niveau", selon le sélectionneur Stuart Lancaster, en poste depuis un an.
"Le plus important était d'introduire la bonne culture d'équipe et de faire comprendre que jouer pour l'Angleterre est quelque chose de spécial. Nous n'avons pas gagné tous nos matches mais nous n'avons jamais été écrasés, nous avons toujours été à la lutte", a dit l'entraîneur, dont l'équipe commencera le 2 février par l'Ecosse, désormais dirigée par l'Australien Scott Johnson.
Bien que tenant du titre et auteur du Grand Chelem l'an passé, le Pays de Galles poursuivra le modeste objectif de "retrouver le chemin de la victoire" après sept défaites consécutives en test-matches.
"Beaucoup de matches se sont joués à quelques points et auraient pu tourner en notre faveur, surtout le dernier contre l'Australie (14-12)", a dit le capitaine Sam Warburton . "On ne devient pas mauvais du jour au lendemain. Nous pouvons remonter la pente", a-t-il assuré.
Les Irlandais ne se fient d'ailleurs pas à la mauvaise série galloise et veulent éviter tout excès de confiance à dix jours du match de Cardiff.
"Ces résultats ne reflètent pas leur valeur. Tout aurait été très différent s'ils avaient marqué seulement une ou deux fois de plus. Nous restons sur trois défaites contre eux", a déclaré le troisième ligne Jamie Heaslip , qui va conserver le rôle de capitaine dont il avait hérité cet automne en l'absence de Brian O'Driscoll , désormais rétabli.