Happy Birthday : |
© AFP/Franck Fife
Les joueurs de l'équipe de France de rugby à l'entraînement, le 30 janvier 2013 à Marcoussis.
L'édition 2013 du Tournoi des six nations s'ouvre samedi avec deux favoris, l'Angleterre et le XV de France, en confiance après des tournées de novembre réussie qui tenteront de malmener le tenant du titre, le pays de Galles, obligé de réussir pour se rassurer après un an de défaites.
Ce Tournoi marque un virage capital vers la Coupe du Monde 2015. Toutes les nations le savent.
L'Angleterre et la France l'abordent en position favorable. Les deux équipes ont récolté en novembre les fruits de la première année de travail de leurs nouveaux encadrements, dirigés respectivement par Stuart Lancaster et Philippe Saint-André.
Le XV de la Rose a clos sa tournée d'automne par une prometteuse victoire face aux champions du monde néo-zélandais à Twickenham (38-21), qui a concrétisé un visage séduisant même si pas toujours victorieux face aux grande nations du Sud (défaites 20-14 contre l'Australie, 16-15 contre l'Afrique du Sud).
"Contre la Nouvelle-Zélande, on a mis le contact, il faut maintenant démarrer", estime le capitaine Chris Robshaw .
Deuxièmes du dernier Tournoi, les Anglais auront cette année l'avantage du calendrier puisqu'ils recevront trois fois (Ecosse, France, Italie) pour deux déplacements, à l'inverse du XV de France (déplacements en Italie, Angleterre, Irlande).
"Nous sommes les outsiders, mais nous aimons ça", affirme, non sans malice, Saint-André.
© AFP/
Présentation du Tournoi des Six nations de rugby 2013.
Son équipe prétend clairement aux premiers rôles après sa tournée de novembre réussie avec trois victoires contre l'Australie (33-6), l'Argentine (39-22) et les Samoa (22-14). Avec les retours de Thierry Dusautoir et de Mathieu Bastareaud , les Bleus seront observés de très près.
Anglais et Français, qui se retrouveront le 23 février à Twickenham lors d'un troisième match capital, s'appuieront notamment sur leurs nouveaux talents lancés l'an dernier: celle des Goode, Farrell, Robshaw d'un côté face à celle des Fofana, Machenaud, Maestri...
Un second souffle pour les Gallois?
La grande inconnue du Tournoi reste le pays de Galles, virevoltant l'an passé sur le chemin d'un onzième Grand Chelem mais qui n'a plus gagné un match depuis (sept défaites).
La génération triomphante l'an dernier des Sam Warburton , Dan Lydiate, George North lancée à l'aube de la Coupe du Monde, trouvera-t-elle un second souffle ?
"Nous devons nous servir de la douleur et de la souffrance ressenties pendant l'été et l'automne pour nous battre et montrer que nous sommes meilleurs que cela", répond l'entraîneur adjoint Robin McBryde.
Il entamera le Tournoi face à l'Irlande, qui doit également se relancer après une année 2012 mitigée (six défaites, un nul, trois victoires). Symbole de cette volonté de changement: le capitanat passé de l'emblématique centre Brian O'Driscoll (120 sélections), blessé l'an passé, à Jamie Heaslip .
L'Ecosse, cuillère de bois l'année dernière, aborde dans le plus grand flou un nouveau cycle sous l'égide de son entraîneur intérimaire Scott Johnson, nommé à la place d' Andy Robinson démissionnaire après la défaite face aux Tonga en novembre (21-15).
Enfin, l'équipe d'Italie voudra plus que faire trembler les grands, comme elle en a pris l'habitude ces dernières années. En novembre, les Azzurri avaient notamment infligé des sueurs froides à l'Australie, qui l'avait emporté 22-19 après avoir mené 22-6.
Les Italiens rêvent de s'affirmer en égalisant leur record de deux victoires dans le Tournoi, réalisé en 2007. Il s'agit notamment d'écrire la suite de l'exploit réalisé à Flaminio contre la France en 2011 (22-21)... dès dimanche face aux mêmes Bleus, cette fois-ci au stade Olympique.
Programme du week-end (en heure française, GMT+1):
. Samedi 2 février
(14H30) Pays de Galles - Irlande, à Cardiff (Millennium Stadium)
(17H00) Angleterre - Ecosse, à Twickenham
. Dimanche 3 février
(16H00) Italie - France, à Rome (Stadio Olimpico)