Happy Birthday : |
L'Angleterre, encore lente à la détente et surprise par l'Italie, a finalement déroulé (47-17) et inscrit six essais, dont deux de sa perle Jonathan Joseph, mais a probablement perdu Mike Brown, samedi lors de la 2e journée du Tournoi des six nations.
Avant d'apparaître en tribune en 2e période, l'arrière des Harlequins, sorti sur civière, a été victime d'un terrible choc à la 13e minute, peut-être synonyme de commotion cérébrale et de fin de tournoi. Et sur le coup, toute l'Angleterre a tremblé, car sans un en-avant de Castrogiovanni, l'Italie aurait alors inscrit son 2e essai, après celui de Parisse qui avait cueilli à froid le XV de la Rose dès la 4e minute.
En arrêtant de solliciter à outrance le pied de Ford, pas dans un bon jour malgré ses 15 points, ses coéquipiers ont toutefois réussi à renverser la rencontre. Bien aidés toutefois par un premier essai accordé généreusement à Billy Vunipola (23e), par ailleurs excellent pour avancer balle en main.
L'équipe de Stuart Lancaster a donc, comme une semaine plus tôt lors de son exploit au Pays de Galles (21-16), mis du temps avant de prendre l'ascendant et décrocher finalement une très large 4e victoire d'affilée, la 2e dans le Tournoi.
- Laxisme défensif anglais -
Dispendieux en attaque contre les Gallois, mais impeccable défensivement, le XV de la Rose a cette fois-ci livré un match différent en faisant feu de tout bois, notamment en 2e période, quand la Squadra Azzurra n'avait plus de carburant et que son honneur bafoué lui faisait perdre de la lucidité.
Après avoir déjà scoré à Cardiff, le centre Jonathan Joseph, qui avait permis à son équipe de mener à la pause (15-5), s'est ainsi régalé, comme Cipriani servi par le feu-follet May (63e), des espaces qui s'ouvraient pour inscrire son 3e essai du tournoi (60e).
Ben Youngs, sur une pénalité jouée tout seul devant une défense passive (54e), ou le vétéran Easter, au terme d'un groupé-pénétrant que des Italiens fatigués n'ont pu repousser (68e), ont aussi fini le travail.
Avant le choc en Irlande dans 15 jours, probablement décisif pour la victoire finale, les Anglais n'ont pourtant pas marqué que des points derrière en se montrant bien laxistes et en permettant par exemple à Morisi d'aplatir deux fois en 2e période (49e, 78e).
Pas très rassurant sur la solidité de la défense anglaise, face à une Italie qui restait au coup d'envoi sur 254 minutes sans le moindre essai et qui aurait encore plus pu faire douter son adversaire si Haimona avait été plus précis au pied.
Il ne faudrait pas que le scénario de 2013 se répète pour l'Angleterre, fragilisée chez elle par l'Italie (18-11) avant d'exploser en vol à Cardiff, au Pays de Galles (30-3)
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |