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© AFP/Glyn Kirk
L'Anglais Manu Tuilagi, au centre, taclé par l'Italien Leonardo Ghiraldini, lors du Tournoi des six nations, à Londres, le 10 mars 2013
L'Angleterre, promise au Grand Chelem, a poursuivi sa route dimanche en battant avec peine l'Italie, mais un obstacle de taille se dresse désormais devant elle: le pays de Galles, également encore en course pour la victoire finale.
+ GALLES-ANGLETERRE, D'UN GRAND CHELEM A L'AUTRE
Y aura-t-il passation de pouvoir samedi prochain (18h00 françaises, 17h00 GMT) au Millennium Stadium de Cardiff entre la pays de Galles, auteur du Grand Chelem en 2012, et l'Angleterre, qui compte quatre victoires cette année et n'est plus qu'à un succès de son premier Grand Chelem depuis 2003 ? Le combat s'annonce en tous cas splendide car les Gallois n'ont pas abdiqué toute ambition: une victoire par plus de sept points leur donnerait la victoire dans cette édition. Les deux formations ont arraché de haute lutte ce week-end le droit de disputer cette finale. Les Gallois ont battu aux forceps l'Ecosse (28-18) à Murrayfield, dans un match haché par les pénalités, en inscrivant le seul essai du match par le talonneur Richard Hibbard. Peu importe, le XV du Poireau s'est bien relancé, après avoir enchaîné huit défaites toutes compétitions confondues entre mars 2012 et février 2013. L'Angleterre s'est, elle, fait des sueurs froides contre l'Italie à Twickenham (18-11), mais a forcé la décision grâce à la botte de Toby Flood (6 pénalités).
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Programme et classement du tournoi des 6 nations de rugby 2013 à la fin de la 4e journée
+ ECOSSE ET ITALIE, PERDANTS SANS DEMERITER
Dans la lignée de leurs performances précédentes, l'Ecosse et l'Italie ont posé énormément de problèmes à leurs adversaires. Le XV du Chardon était en quête d'une troisième victoire d'affilée dans le Tournoi - qui aurait été une première depuis 1996 - après l'avoir emporté contre l'Italie et l'Irlande. A hauteur à la mi-temps (12-13), les hommes du nouveau sélectionneur Scott Johnson n'ont cédé que dans les 20 dernières minutes en raison de leur indiscipline. S'ils ont perdu leur leader de combat, le 3e ligne Richie Gray, blessé, ils n'en seront pas moins extrêmement dangereux pour le XV de France, samedi prochain au Stade de France. L'Italie, elle, a fait douter l'Angleterre, qu'elle a acculée dans ses 22 m en fin de match, dans un Twickenham stupéfait. L'ailier Azzurro Luke McLean a été le seul à aplatir dans l'en-but, à la réception d'un magnifique coup de pied par-dessus de l'ouvreur Luciano Orquera, qui confirme les progrès de l'animation offensive italienne. Nul doute que les hommes de Jacques Brunel , contre l'Irlande samedi prochain (14h30 françaises), voudront offrir à leur public du stadio Olimpico une deuxième victoire dans cette édition, après celle décrochée en ouverture face à la France (23-18).
+ FRANCE ET IRLANDE: CIRCULEZ, IL N'Y A RIEN A VOIR
© AFP/Franck Fife
Le Français Louis Picamoles
(au centre), le 9 mars 2013 au cours du Tournoi des six nations qui opposaient les tricolores à l'Irlande, à Dublin
L'Irlande, avant-dernière, et la France, dernière, ont livré une bien terne prestation samedi sous le crachin de Dublin (13-13). Les Français n'ont pas été loin d'enchaîner une quatrième défaite de rang, avant d'être sauvés en fin de match par un essai de Louis Picamoles . Quant aux Irlandais, après 45 minutes de qualité en ouverture du Tournoi face au pays de Galles qui leur ont assuré leur seule victoire (30-22), il n'y eut guère trace de redressement dans le jeu. Il ne reste qu'une seule cartouche aux deux équipes pour soigner un peu leur moral, avec la place de lanterne rouge en jeu, à laquelle la France n'a jamais fini depuis le passage à six nations. Pour les Bleus, faire le plein de confiance est d'autant plus indispensable que les prochaines échéances seront ardues: trois test-matches en Nouvelle-Zélande en juin!