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Choc entre deux vieux rivaux, France-Angleterre samedi en clôture du Tournoi des six nations sera pimenté par quatre duels, directs ou indirects, dont celui entre les deux capitaines Guilhem Guirado et Dylan Hartley.
+ Guirado-Hartley, les capitaines fracasse
Guilhem Guirado et Dylan Hartley partagent les points communs. Âgés de 29 ans, évoluant au poste de talonneur, ils possèdent une influence similaire sur le jeu de leurs équipes, dont ils sont les fers de lance dans le combat par leurs charges et plaquages destructeurs. Surtout, le joueur de Toulon et celui de Northampton ont tous les deux été promus capitaines pour ce Tournoi. A l'essai pour Guirado (42 sél.), qui a pris le relais de Thierry Dusautoir . Avec un tel succès qu'on imagine mal Guy Novès lui enlever le brassard à l'avenir.
Même si Eddie Jones ne l'a pas clairement affirmé comme Novès, Hartley (70 sél.) est aussi sans doute testé. En cause ? Sa tendance à dégoupiller, lui qui a accumulé 54 semaines de suspension dans sa carrière. Voilà un trait de caractère qui sépare les deux hommes: Hartley est aussi fort en gueule que Guirado est réservé. Sur le terrain du moins.
+ Goujon-Vunipola, atouts de poids
A l'inverse de Guirado et Hartley, le seul point commun entre Loann Goujon et Billy Vunipola semble être le poste, celui de numéro 8. Certes, Goujon a été titularisé pour apporter un surcroît de puissance au paquet d'avants français. Mais, peut-être plus joueur, il est tout de même moins perforant que Vunipola, 14 kilos plus lourd (126 kg contre 112 kg).
Ce n'est pas le seul domaine où le 3e ligne centre bordelais est en retard sur celui des Saracens: Goujon (26 ans) a beau être trois ans plus âgé, il est nettement moins expérimenté au niveau international (9 sélections contre 25), ayant éclos l'année dernière quand Vunipola a connu sa première sélection à 21 ans. "Loann est un joueur en devenir, il a encore du déchet dans son jeu, il le sait", a commenté Novès. Depuis l'arrivée aux commandes du XV de la Rose de Jones, Vunipola semble lui avoir épuré son jeu.
+ Machenaud-Care, les revenants
Considérés parmi les meilleurs demis de mêlée dans leur pays respectif, Maxime Machenaud (27 ans, 22 sél.) et Danny Care (29 ans, 57 sél.) ont pourtant été laissés de côté pour la dernière Coupe du Monde. Un choix sportif pour le premier, beaucoup moins pour le second, l'une des têtes brûlées du rugby anglais écartées par Stuart Lancaster.
Rappelé par Jones, le joueur des Harlequins, poison autour des rucks, a démarré le Tournoi comme titulaire avant de rejoindre le banc. Il se voit donc offrir une nouvelle chance samedi. Le joueur du Racing 92, qui porte un peu moins la balle que Care, a lui ravi le costume de titulaire à Sébastien Bézy dès le troisième match du Tournoi, après avoir perdu près de huit kilos, afin de retrouver sa tonicité, depuis sa dernière sélection sous le mandat de Philippe Saint-André, en juin 2014.
+ Fofana-Watson, à l'aile la vie est belle ?
Ils auraient sans doute mieux aimé ne pas se livrer à ce duel à distance, chacun préférant jouer à un autre poste que celui d'ailier. Au centre pour Fofana (28 ans), qui y a connu 32 de ses 40 sélections, est aligné dans cette position à Clermont, mais est testé par Novès à l'aile. Pour la deuxième fois samedi, après avoir manqué sur blessure le début du Tournoi.
A l'arrière pour Watson (22 ans), son poste à Bath. Mais à la différence de Fofana, l'Anglais aux appuis de feu -- Fofana est plus perforant -- a connu ses 19 sélections à l'aile.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |