Happy Birthday : |
© AFP/Geoff Caddick
Owen Farrell (à gauche) et ses coéquipiers de l'équipe d'Angleterre à l'entraînement le 15 mars 2013 à Cardiff
Le pays de Galles et l'Angleterre se disputeront samedi (17h00 GMT) au Millennium Stadium de Cardiff la victoire finale dans le Tournoi des six nations 2013, une apothéose qui ne laissera que des miettes d'intérêt aux autres matches qui se disputeront surtout pour l'honneur.
Assistera-t-on à un passage de témoin entre le XV du Poireau auteur du Grand Chelem en 2012 et le XV de la Rose, en chemin pour le 13e Grand Chelem de son histoire?
Ou au contraire, le pays de Galles, qui avait sombré dans le sillage du Tournoi-2012 avec huit défaites d'affilée, confirmera sa résurrection en coiffant l'Angleterre au poteau?
Le suspense est poussé à son paroxysme avec la baisse de régime subie par l'Angleterre, malmenée par l'Italie dimanche dernier (18-11), alors que le pays de Galles semble peu à peu retrouver de l'allant, avec une victoire maîtrisée en Ecosse (28-18).
Les Gallois se feront sans nul doute un grand plaisir de priver leurs voisins anglais de leur premier Grand Chelem depuis 2003. Et de s'octroyer la victoire finale, en cas de succès par au moins huit points d'écart.
L'histoire serait en tous cas belle pour le pays de Galles, moribond en arrivant dans le Tournoi, défait d'entrée par l'Irlande (30-22), et relancé par un succès au courage acquis au Stade de France (16-6).
C'est d'ailleurs dans son antre que le XV de France tentera, en clôture de la compétition face à l'Ecosse (20h00 GMT), de décrocher sa première victoire dans cette édition. Les Bleus, auteurs d'un match nul en Irlande (13-13) samedi dernier, ont d'ores et déjà éloigné le spectre d'une première Cuillère de bois depuis 1957.
Reste désormais à s'épargner une dernière place, où ils n'avaient plus échoué depuis 1999, quand le Tournoi se disputait encore à cinq. Il faudra pour cela s'imposer face à une équipe d'Ecosse en confiance, avec deux victoires déjà, contre l'Italie et l'Irlande. Un troisième succès leur offrirait leur meilleur bilan depuis 2006 et surtout confirmerait le redressement d'une équipe née dans les décombres d'une humiliante défaite face aux Tonga (21-15), en novembre 2012 à Aberdeen.
Peut-être aidés par une météo qu'ils connaissent bien (pluie, vent, froid), les Ecossais devront faire mentir les statistiques: leur dernier succès en France remonte à 1999 et ils n'ont plus battus les Bleus depuis 2006.
Enfin, en ouverture de cette dernière journée (14h30 GMT), l'Italie poursuivra sa quête d'une deuxième victoire dans le Tournoi, une performance qu'elle n'a réalisée qu'en 2007. Les Azzurri n'ont pas encore réussi à confirmer leur exploit contre la France à Rome le 3 février (23-18).
Leur excellente tenue en seconde période à Twickenham est un signe encourageant et l'Irlande paraît la proie rêvée.
Le XV du Trèfle n'a proposé dans ce Tournoi que 45 minutes intéressantes face au pays de Galles lors de son premier match, ce qui a suffit à rafler son seul succès. Depuis, rien ou presque.
Certes, les Irlandais peuvent toujours s'appuyer sur leur touche, mais le défi proposé par la mêlée italienne au Stadio Olimpico promet des étincelles.
Pour ce qui est de l'animation offensive, le centre du Trèfle Brian O'Driscoll aura sans doute à coeur de faire feu de tout bois, pour ce qui pourrait être sa dernière apparition sous les couleurs nationales.
Le programme de la 5e et dernière journée:
Samedi:
(14h30 GMT) Italie - Irlande à Rome
(17h00 GMT) Pays de Galles - Angleterre à Cardiff
(20h00 GMT) France - Ecosse à Saint-Denis
NDLR: Les équipes à égalité sont départagées à la différence de points générale.