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© AFP/Pascal Pavani
Le Toulousain Thierry Dusautoir
est plaqué par les Castrais Ibrahim Diarra et Antonie Claassen, lors de la victoire de Toulouse (23-22), le 17 août 2012 à Toulouse.
Le Stade toulousain, qui se présentait avec une équipe forte de ses internationaux, s'est imposé sur le fil (23-22), vendredi soir en ouverture de la saison 2012-2013 du Top 14, sur une équipe de Castres qui l'a longtemps fait trembler.
Le ouf de soulagement poussé par le manager général Guy Novès était symbolique de cette victoire étriquée obtenu grâce à un essai de Matanavou à huit minutes du terme de la partie annihilant les 22 points de Kockott (un essai et cinq pénalités).
Toulouse, longtemps mené, et qui a souvent eu des difficultés à prendre le large face aux Tarnais, comme en demi-finale du Top 14 (24-15) ou lors de la saison régulière, s'est fait peur.
Avec la plupart de ses cadres (seuls Médard et Millo-Chluski étaient absents sur blessures), le Stade toulousain, champion de France en titre, a subi.
Avec ses principales recrues d'entrée, Castres, déjà bien en jambes lors des matches amicaux avec trois succès sur Carcassonne, Glasgow et les Harlequins, jouait crânement sa chance, à l'image de Dulin ou Claassen très actifs.
Kockott, en réussissant un sans-faute sur coups de pied (trois pénalités), permettait aux siens de prendre l'avantage, tandis que Beauxis manquait deux pénalités et un drop.
© AFP/Pascal Pavani
L'arrière toulousain Clément Poitreneau échappe au plaquage de Rémi Talès, lors de la victoire de Toulouse sur Castres (23-22), le 17 août 2012.
En dépit d'un vent favorable en 1re mi-temps, les Toulousains ne parvenaient pas à imposer leur jeu à des Castrais joueurs, comme Bonnefond. Au contraire, ils étaient souvent pris en faute sur les regroupements, permettant au CO de rester au contact jusqu'à cinq minutes de la pause où coup sur coup, les Tarnais ployaient sous les coups de boutoir et subissaient les pénalités de Beauxis (36e et 40e).
Les joueurs de Novès, parmi lesquels Burgess et McAlister déjà en verve, atteignaient la pause avec un avantage de six points (15-9).
Si elle montrait parfois trop d'empressement, la mêlée toulousaine, à laquelle il ne manquait que Millo-Chluski mettait souvent à mal son vis-à-vis.
La chaleur sur Ernest-Wallon aidant, les esprits s'échauffaient et l'arbitre Romain Poite avait du mal à calmer l'ardeur de Maestri.
Déjà auteur de tous les points de son équipe, Kockott refroidissait les Toulousains en s'échappant aux 40 mètres pour filer à l'essai qu'il transformait (19-15, 53e).
Le Stade toulousain, invaincu à domicile depuis février 2010 (3-6 contre Toulon), tremblait, d'autant que Bouilhou puis Lamboley écopaient de cartons jaunes.
Si McAlister, l'un des plus en vue, ramenait les siens à un point, Kockott, intraitable, continuait son sans-faute au pied jusqu'à ce que Matanavou, déjà auteur d'une belle percée, ne parachève une action de ses avants (23-22, 72e).