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© AFP/Andrew Yates
Le 3e ligne et capitaine Sam Warburton
lors d'un test match à Cardiff contre la Nouvelle-Zélande le 24 novembre 2012
A l'image de leur capitaine Sam Warburton , les Gallois veulent montrer qu'ils ne sont pas devenus "une mauvaise équipe du jour au lendemain" en interrompant dans le Tournoi des six nations, si possible dès samedi contre l'Irlande, la mauvaise série qui a suivi le Grand Chelem de 2012.
Sept défaites de rang, dont deux particulièrement embarrassantes contre l'Argentine et les Samoa à Cardiff en novembre: le Pays de Galles n'avait pas connu une telle succession d'échecs depuis dix ans.
Même si les lendemains d'exploit ont souvent été difficiles pour le XV du Poireau, qui avait déjà déçu après les deux précédents Grands Chelems de 2005 et 2008, le public gallois ne s'attendait pas à une telle douche froide de la part des jeunes demi-finalistes de la Coupe du Monde 2011.
"Il n'y a pas si longtemps, nous remportions de beaux succès. Nous avons largement les moyens de remonter la pente", a assuré le flanker Warburton, leader de la génération révélée en Nouvelle-Zélande.
Mis à part le bonheur de retrouver une compétition qui les inspire, peu d'éléments viennent appuyer l'optimisme du capitaine.
Handicapés par de nombreuses blessures depuis six mois, les Gallois seront une nouvelle fois diminués par les absences au moment d'aborder le Tournoi, notamment celles de l'ouvreur Rhys Priestland, des deuxième ligne Luke Charteris, Bradley Davies et Alun-Wyn Jones et du troisième ligne Dan Lydiate, les deux derniers étant susceptibles de revenir en cours de compétition.
Comme en juin lors de leur tournée en Australie (trois défaites) et pendant la plupart des matches de novembre, ils seront privés de leur sélectionneur et inspirateur Warren Gatland . Le Néo-Zélandais s'est mis à l'écart pour s'occuper à plein temps des Lions britanniques et irlandais qu'il conduira en tournée en Australie en juin. Il laissera les rênes à son adjoint Rob Howley.
Les résultats des trois régions galloises en Coupe d'Europe n'annoncent pas non plus un renouveau imminent. Ni les Ospreys, ni les Scarlets ni les Cardiff Blues n'ont réussi à se hisser en quart de finale après une phase de poule où ils n'ont gagné que trois matches sur dix-huit.