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Meilleure équipe à l'extérieur avec Toulon cette saison, le Stade Toulousain a beaucoup plus de mal à lâcher les chevaux à Ernest-Wallon où il reçoit Brive samedi pour le compte de la 24e journée de Top 14.
Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas pour les Rouge et Noir. S'ils ont attendu mi-février pour décrocher la saison dernière leur seule victoire loin de leurs bases chez la lanterne rouge Biarritz (16-6), les hommes de Guy Novès ont déjà à leur compteur cinq déplacements gagnants cette saison.
Et non des moindres. Les Toulousains viennent de s'offrir le scalp de Toulon dans un Vélodrome bondé (34-24) et du Stade Français à Jean-Bouin (21-12) lors de leurs deux derniers voyages, après avoir déjà battu chez eux Castres (13-9), Bordeaux (21-20) et Lyon (41-17, bonus offensif à la clé).
Vingt-et-un points qui ont permis aux Stadistes de faire leur retour dans le wagon des six premiers et désormais dans la lutte pour une qualification directe en demi-finale après un début de saison cauchemardesque marqué par cinq défaites d'affilée, du jamais-vu depuis plus de cinquante ans...
- A Ernest-Wallon, 'la pression est décuplée' -
Mais à Ernest-Wallon, c'est une autre histoire.
"Quand on est à l'extérieur, on a peut-être inconsciemment moins de pression. La défaite n'est pas interdite alors qu'à domicile, la pression est décuplée. Autant l'année dernière, on a eu beaucoup de mal à aller gagner à l'extérieur, autant cette année c'est complètement différent, on est allé arracher des victoires chez des gros, c'est assez incompréhensible", souligne le deuxième ou troisième ligne Grégory Lamboley.
Citadelle inviolée en 2010-2011 et 2011-2012, saisons des deux derniers titres toulousains, le stade des Sept-Deniers n'est plus imprenable et les visiteurs ne cachent plus désormais leur ambition d'y faire des coups.
Battu en barrage à domicile (16-21) en mai dernier par le Racing, ce qui l'avait privé des demi-finales pour la première fois depuis vingt ans, Toulouse a déjà été vaincu deux fois cette saison à Ernest-Wallon.
Par Clermont (9-13) en septembre, rencontre lors de laquelle la décision des Toulousains de taper une pénalité après la sirène plutôt que de tenter d'aller à l'essai avait été symptomatique des doutes assaillant l'équipe et copieusement sifflée par le public. Et par Grenoble fin novembre (22-25).
Au-delà de ces défaites, les Toulousains se sont trop souvent fait très peur chez eux et ont laissé cinq de leurs adversaires repartir avec le bonus défensif (Oyonnax, La Rochelle, Lyon, Montpellier et Bayonne) alors qu'ils n'ont décroché pour leur part qu'un seul bonus offensif, face à Castres.
"Personne au sein du vestiaire n'a d'explication. On y met la même envie mais c'est vrai que nous n'avons pas encore trouvé notre match référence à domicile" cette saison, note le troisième ligne Gillian Galan.
"La pression doit jouer", souligne le manager Guy Novès. "On aimerait faire plaisir à notre public, donc on veut peut-être trop bien faire. On aimerait bien revenir avec un match de qualité mais l'adversaire n'est jamais d'accord."
Et ce sera encore le cas samedi de Brive, à la lutte pour le maintien, et de Bordeaux-Bègles lors de la dernière journée. Attention danger.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |