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© AFP/
Le Toulousain Yoann Huget à la lutte avec Alex Goode
lors du match Saracens - Toulouse à Wembley le 18 octobre 2013
Toulouse a réalisé l'exploit en s'imposant vendredi (17-16) à Wembley chez les Saracens au terme d'une rude bataille, lors de la 2e journée de Coupe d'Europe, ce qui lui permet d'entrevoir déjà les quarts de finale.
Le Stade Toulousain, éliminé en phase de poule l'an passé, compte désormais 9 points soit quatre de plus que son adversaire, le plus dangereux de son groupe.
Pour réussir pareille performance, les coéquipiers de Thierry Dusautoir sont passés par tous les états mais le plan concocté par Guy Novès, qui avait misé sur son banc et ses avants pour contrarier l'ogre anglais en seconde période, a marché comme souhaité.
Car avant cela, les Français, qui ont viré en tête à la 69e minute sur un essai en force de l'entrant Picamoles, ont connu les pires difficultés dans l'antre de Wembley, rempli par plus de 61.000 spectateurs qui ont poussé jusqu'à la dernière seconde des 5 minutes d'arrêt de jeu.
Les derniers soubresauts du scénario ont été haletants, à l'image de cet ultime drop de Farrell contré (80+5) ou cette pénalité lointaine du même ouvreur passée d'un cheveu sous la barre (77) alors que les Toulousains s'accrochaient à leur point d'avance.
McAlister en échec et blessé
Désireux de s'étalonner face à un des favoris de la compétition après leur succès facile en Italie contre les Zebre ((38-5), les joueurs de Guy Novès ont été mis dans le bain rapidement, étourdis qu'ils étaient par la vitesse du duo Ashton-Wyles, ce dernier profitant d'un ballon perdu pour inscrire un essai litigieux (un léger en-avant ?) dès la 8e minute.
En difficulté pour valider leurs temps forts et trahis par le jeu au pied de McAlister, qui a "coûté" 9 points face aux perches (7, 17, 18) avant sa sortie sur blessure (35), les Toulousains ont retrouvé leurs esprits lorsque l'ailier David Strettle, coupable d'un plaquage sans ballon, leur a offert dix minutes de supériorité numérique qu'ils ont exploitées par un essai en force sur un joli maul par Christopher Tolofua (7-7, 19 ).
Ensuite, la machine anglaise s'est remise en route, imprimant le tempo notamment en début de seconde période.
Grâce à leur efficacité en conquête, les Toulousains, bien aidés par un énorme Galan et le retour de Dusautoir, ont toutefois réussi à rester dans le match même si, contraints de commettre des fautes en reculant pour défendre, ils se sont aussi laissés distancer par l'efficace Farrell qui a permis à son camp de mener 16-7 (51).
Personne à part Novès, qui changeait alors l'essentiel de ses avants, n'imaginaient alors que trente minutes plus tard, Toulouse aurait renversé la vapeur.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |