Happy Birthday : |
Le Racing-Métro est face à sa légende en recevant les Anglais des Saracens pour le premier quart de finale européen de son histoire, dimanche (13H45) à Colombes, où les Franciliens devront combler leur manque d'expérience à ce niveau.
"Forcément, c'est magique". Enfant de la région parisienne et pensionnaire du Racing-Métro depuis sept ans, le jeune pilier Eddy Ben Arous mesure ainsi l'importance du choc qui attend les ambitieux Ciel et Blanc dimanche.
"C'est une grande fierté de pouvoir participer à ce genre de rendez-vous. On a hâte d'être à Colombes dimanche", dit aussi le centre Henry Chavancy, biberonné au Racing.
Le club des Hauts-de-Seine, repris en 2006 par Jacky Lorenzetti alors qu'il végétait dans les limbes de la Pro D2, a ainsi une occasion supplémentaire de signer son changement de dimension. S'il a son rond de serviette depuis 2009 en phase finale du Top 14, le Racing n'avait jusque-là jamais fait son trou sur la scène continentale, incapable de tirer efficacement sur les deux fronts.
"C'est la preuve que le club mûrit, évolue, grandit", résume l'entraîneur des avants Laurent Travers qui a vu ses troupes décrocher le meilleur bilan des candidats aux quarts à l'issue de la phase de poule.
Il y avait donc beaucoup plus d'électricité cette semaine dans le confortable complexe d'entraînement du Plessis-Robinson et le défi a été de canaliser l'excitation des uns et des autres pour "ne pas perdre trop d'influx", dixit Chavancy.
"Tout le monde est impatient, confirme Laurent Travers . Ce qui est important c'est de ne pas jouer la rencontre avant mais pendant. Et de bien la préparer pour n'avoir que des certitudes."
- "51/49" pour le Racing -
Car si quelques joueurs de l'effectif francilien ont déjà atteint ce stade de la compétition en club (Sexton, Roberts, Lauret), ils seront en minorité au coup d'envoi. A l'inverse, les Saracens sont de grands habitués après avoir enchaîné quart (2012), demie (2013) et finale (2014).
Il s'agira d'abord de contrer les Anglais sur leurs points forts en décryptant leur "jeu vraiment préétabli", dixit Travers. "Ils y mettent énormément de vitesse et de puissance avec un gros paquet d'avants", poursuit-il, tout en se donnant "un petit avantage, du 51/49 car on reçoit à Colombes".
Bien que privé de deux éléments-clés de son pack, le deuxième ligne Juandre Kruger et le troisième ligne Bernard Le Roux, le Racing peut s'appuyer sur des fondamentaux très solides, comme la conquête statique et une défense rarement prise en défaut.
On peut donc s'attendre à un match très âpre devant et guère d'espace pour le talent des finisseurs, comme les ailiers anglais Chris Ashton et David Strettle ou les Français Teddy Thomas et Brice Dulin.
L'absence sur blessure de l'ouvreur des Sarries Owen Farrell pèsera sans doute lourd alors que le jeu du Racing sera orchestré par un Jonathan Sexton en pleine forme et nourri de ses repères à Yves-du-Manoir. Or, chaque coup de pied vaudra sans doute de l'or dimanche.
Les XV de départ
Racing-Métro: Dulin - Imhoff, Chavancy, Roberts, Thomas - (o) Sexton, (m) Machenaud - Gérondeau, Claassen, Lauret - Van der Merwe, Charteris - Ducalcon, Szarzewski (cap), Ben Arous
Saracens: Goode - Ashton, Bosch, Wyles, Strettle - (o) Hodgson, (m) Wigglesworth (cap) - Burger, B. Vunipola, Wray - Hamilton, Kruis - Du Plessis, George, M. Vunipola
Remplaçants
Racing-Métro: Lacombe, Brugnaut, Mujati, Metz, Dubarry, Phillips, Goosen, Dumoulin
Saracens: Brits, Barrington, Johnston, Itoje, Brown, Hankin, De Kock, Tompkins
Arbitre: Nigel Owens (WAL)
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |