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© AFP/ROMAIN PERROCHEAU
Le président du Stade Français Thomas Savare lors de la demi-finale du Top 14 face à Toulon, le 5 juin 2015 à Bordeaux
Des infrastructures et des présidents différents, des bataillons d'internationaux, mais davantage formés au club côté Stade Français que Racing 92: radiographie en quelques points non exhaustifs des deux clubs franciliens avant le derby samedi lors de la 8e journée de Top 14.
+ Palmarès contre constance
Si les deux clubs ont remporté les deux derniers titres de champion de France (2016 pour le Racing 92, 2015 pour le Stade Français), le Racing fréquente bien plus les sommets depuis sa remontée dans l'élite en 2009 que son homologue parisien. Outre sa demi-finale (2015) puis finale de Coupe d'Europe (2016), le Racing 92 s'est ainsi systématiquement qualifié pour la phase finale du Championnat, pendant que le Stade Français n'y parvenait qu'une fois. Mais les Parisiens ont connu 100% de réussite en décrochant un 14e titre de champion (contre six pour le Racing 92).
+ Des présidents aux caractères différents
Le Stade Français a cependant vécu, lors des premières années du retour du Racing 92 dans l'élite, des moments agités. Il a ainsi failli déposer le bilan à l'été 2011 avant d'être racheté par Thomas Savare, dont la famille possédait en 2016 la 56e fortune française (1,2 milliard d'euros selon le magazine Challenges).
A l'été 2011, le magnat de l'immobilier Jacky Lorenzetti (123e fortune française en 2016 avec 570 M EUR, toujours selon Challenges) avait déjà racheté les Ciel et Blanc depuis cinq ans et fait son irruption dans le monde médiatique du rugby à coup de phrases choc. Thomas Savare, élu mardi comme Jacky Lorenzetti pour la première fois au comité directeur de la Ligue, est lui beaucoup plus en retenue et discret dans la presse.
+ Le Racing 92 dans son écrin, les Parisiens nomades
© AFP/Rémy GABALDA
Le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti observe le match du Top 14 face à Castres, le 24 septembre 2016 à Castrers
Depuis dix ans, Jacky Lorenzetti a structuré son club, le dotant d'un centre d'entraînement flambant neuf, au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). Et dans environ un an, le Racing 92 quittera pour ses matches son historique mais vétuste stade de Colombes pour La Défense et l'Arena 92, une enceinte multimodale et ultramoderne de 32.000 places (en configuration rugby) dont la construction a été entièrement financée par la holding de Jacky Lorenzetti.
Niveau enceinte, le Stade Français est plutôt bien loti avec le stade Jean-Bouin (propriété de la mairie de Paris) rénové en 2013 (20.000 places). Mais il le partage depuis cette saison avec le Red Star (football/Ligue 2), ce qui a réduit ses créneaux d'entraînement. Surtout, les Parisiens ne disposent pas de centre d'entraînement et doivent se déplacer au stade du Saut du Loup, en bordure du bois de Boulogne. Et s'ils veulent effectuer une séance de cryothérapie pour accélérer la récupération, ils doivent souvent traverser la capitale pour aller à l'Insep (bois de Vincennes).
+ Internationaux formés contre stars
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Le demi d'ouverture néo-zélandais Dan Carter
(c) passe le ballon en Top 14 face à Castres, le 24 septembre 2016 à Castres
Au Plessis-Robinson s'entraîne Dan Carter , double champion du monde avec les All Blacks et élu trois fois meilleur joueur du monde. Soit la seule star mondiale du rugby, recrutée la saison dernière moyennant un salaire annuel d'un million d'euros selon le Racing, qui avait tenu, lors de sa présentation, à démentir le chiffres de 1,5 M EUR annuels en circulation. A Paris, le budget est légèrement supérieur (27,7 M EUR contre 25,4 M EUR, hors chiffre d'affaires des entités distinctes) et le joueur le mieux payé est le capitaine Sergio Parisse . Il a prolongé en décembre dernier pour un salaire annuel supérieur à 600.000 euros selon plusieurs sources.
© AFP/Thomas SAINT-CRICQ
Rugby : classement Top 14
Le numéro 8 et capitaine de l'Italie est l'un des 25 internationaux de l'effectif parisien dont les autres grands noms sont Will Genia (Australie) ou Morné Steyn (Afrique du Sud). Le Stade Français a par ailleurs formé sept internationaux de son groupe actuel (plus Burban arrivé à 19 ans), contre trois au Racing 92. Le club du "92" compte néanmoins un international de plus (26), davantage de noms ronflants (Masoe, Nakarawa, Ali Williams , Rokocoko) et membres sur la "Liste Elite" du XV de France (cinq contre quatre).
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |