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Le manager de Brive Nicolas Godignon (à gauche) et Riaan Swanepoel célèbrent la remontée en Top 14 le 19 mai 2013 à Bordeaux
Brive, un an après sa descente en Pro D2, a réussi son opération remontée en s'imposant logiquement devant Pau (30-10), dimanche dans un Stade Chaban-Delmas de Bordeaux qui a battu le record d'affluence pour une finale d'accession avec plus de 33.000 spectateurs.
C'est une réelle performance qu'ont réalisé les Corréziens, qui succèdent en la matière à Albi, qui avait réussi à faire l'ascenseur en une année en 2006.
Favoris, les Brivistes, deuxièmes de la saison régulière derrière Oyonnax, n'ont jamais douté face à des Palois impuissants qui échouent pour la deuxième année de suite sur le pré girondin, après l'épisode montois (20-29) en 2012.
Sur une dynamique positive ces dernières semaines (9 victoires lors des 10 derniers matches), le CAB a gagné la bataille des rucks, primordiale en rugby.
Les hommes de Godignon, Crespy et Carbonneau ont su aussi concrétisé leur grosse domination par trois essais, les deux premiers pour ponctuer une entame enlevée avec beaucoup d'intentions, d'abord par Ledevedec après plusieurs temps de jeu (14e), puis par Caminati à la conclusion d'une action née d'une touche (20e, 17-0).
La Section, asphyxiée, qui plus est face au vent, a eu du mal à perturber l'édifice limousin, percé quand même deux fois par Taumoepau (8e, 39e) sans jamais être vraiment déséquilibré.
Du coup, elle s'est contentée d'une pénalité de Manca (25e) pour rester dans le match et espérer.
Cet espoir, les Béarnais l'ont touché à la reprise, plus productive, quand après deux mêlées à cinq mètres et plusieurs pilonnages, Moa envoyait derrière la ligne Solofuti, dont la requalification après son carton rouge en demi-finale avait crée la polémique dans la semaine (53e).
Pas le temps de faire douter toutefois les Brivistes qui, plus expérimentés, se nourrissaient de l'indiscipline des Palois -deux pénalités de Caminati- pour maintenir un écart confortable au score (23-10, 56e).
La suite ressembla davantage à de la gestion côté CAB, avec une défense très hermétique qui annihila toutes les velléités des Vert et blanc, qui se faisaient trouer une dernière fois à deux minutes du terme sur un petit côté conclu par Luafutu.