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© AFP/Gaizka Iroz
Le pilier des Harlequins Joe Marler (avec la balle) face à Biarritz en Coupe d'Europe, le 18 janvier 2013 à Biarritz.
Les Harlequins ont encore prouvé leur valeur et montré leurs ambitions en Coupe d'Europe en allant s'imposer à Biarritz (16-9), définitivement rejeté de la Coupe d'Europe, vendredi soir en ouverture de la dernière journée de la phase de poules.
Le BO avait un espoir, mais "ce serait un exploit", avait prédit son entraîneur Didier Faugeron. Il n'a pas eu lieu sur un terrain boueux faisant la part belle aux rucks, favorisant les Anglais, bien meilleurs en conquête et dans l'occupation, plus expérimentés et qui confirment grâce à ce sixième succès consécutifs (28 points sur 30 possibles) leur statut de favoris de cette édition.
Malgré leur billet pour un quart à domicile déjà en poche, les +Quins+ du métronome Evans n'ont rien lâché défensivement et ont fait preuve de réalisme, à l'image de leur essai inscrit par Guest, oublié par la défense biarrote à la suite d'une réception en touche à huit mètres de l'en-but basque (3-10, 30).
Les Biarrots, initialement dominateurs, ont eu des opportunités, sur ballons portés notamment, et sont revenus un temps dans la partie (9-10, 57). Mais un peu de pression, de précipitation, un manque de maîtrise dans des conditions de jeu très difficiles, les ont empêchés de troubler l'organisation du champion d'Angleterre en titre.
Avec trois défaites en six matches, dans la poule sûrement la plus faible avec la présence des Irlandais du Connacht et des Italiens de Zebre, le bilan du club de Serge Blanco , qui ne devrait pas être rebasculé dans le Challenge européen au printemps, n'est pas très flatteur. Une édition 2012-2013 à vite effacer.