Happy Birthday : |
L'Ecosse l'a emporté à la dernière minute face à l'Italie samedi au stadio Olimpico de Rome (21-20) grâce à un drop sur le fil de son ouvreur Duncan Weir, dans un match équilibré et un peu fou de la 3e journée du Tournoi des six Nations.
Face à des Italiens vêtus d'un nouveau maillot blanc à parements rouge et vert sur les épaules et emmenés par Tommaso Allan, de père écossais et de mère italienne, les Écossais ont entamé la partie avec énergie.
Mais comme pour rendre hommage à ses parents, le jeune ouvreur italien entamait un festival en première mi-temps, marquant tous les points de son équipe.
Pénalisant un hors-jeu sur regroupement, M. Walsh, l'arbitre australien de la rencontre, offrait sa première pénalité au demi d'ouverture de 20 ans (3-0, 14e). Mais dix minutes plus tard une faute de la défense italienne permettait à Greig Laidlaw d'égaliser (3-3, 23e).
L'Italie poursuivait son travail de sape, interceptant les ballons et semant la panique dans la défense écossaise, contrainte à la faute. Allan, encore au pied, le faisait aussitôt payer: 6-0 (32e).
L'Ecosse, malgré de belles relances et beaucoup de volonté, échouait à transpercer la défense de la Nazionale. Et sur un maul le jeune Allan, toujours lui, s'écroulait à droite des poteaux après avoir récupéré le ballon grâce à un bon relais de son capitaine Sergio Parisse et du demi de mêlée Edoardo Gori, dans un trou de souris. Transformation aisée pour Allan encore: l'Italie menait 13-3 à la mi-temps.
Dès le retour des vestiaires, Laidlaw réduisait le score (13-6, 46e), donnant confiance à ses coéquipiers qui campaient dans le camp italien, enchaînant les phases de conquête. Et leurs efforts étaient récompensés avec le centre Alex Dunbar, en coin (13-11, 54e).
Sur une mêlée au centre du terrain, à la suite d'une percée de Sean Lamont, énorme, Dunbar, via un gros travail de fixation de Cusiter, marquait même son second essai, entre les poteaux, facilement transformé par Duncan Weir. L'Ecosse passait pour la première fois en tête (13-18, 68e).
Les Italiens, galvanisés par leur public, répliquaient dès la remise en jeu par leur deuxième ligne Joshua Furno, auteur d'un énorme essai en coin, transformé par Luciano Orquera, entré à la place d'Allan.
L'Italie repassait du coup en tête (20-18, 71e), mais d'un drop rageur et plein de sang-froid, à trente mètres face aux poteaux, Duncan Weir douchait les espoirs des Azzurri, à qui la cuillère de bois semble désormais promise.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |