Happy Birthday : |
Le Racing-Métro, avec un réalisme chirurgical, s'est adjugé (32-22) le derby francilien face à une équipe du Stade Français bien trop prodigue pour conserver son invincibilité à Jean-Bouin, samedi lors de la 23e journée de Top 14.
Ce résultat rebat les cartes en vue de la course à la phase finale. Dans le bon wagon depuis la 11e journée, le Stade Français (59 pts) a des chances d'en descendre à la fin de ce 23e épisode qui s'achèvera par un alléchant Toulon-Toulouse samedi (20h45).
A l'inverse, confirmant sa montée en puissance, le Racing-Métro (60 pts) y regrimpe pour la première fois depuis la 8e journée.
Comme lors du splendide match nul face à Toulouse au Stade de France samedi dernier (27-27), le Stade Français pourra nourrir bien des regrets. Dont celui d'avoir animé la partie en imposant un énorme volume de jeu, en vain.
A moins d'un sursaut, la fin de saison marquée par deux déplacements (Bayonne et Toulon) pour une réception (Bordeaux) pourrait rester en travers de la gorge des hommes de Gonzalo Quesada qui courent depuis 2009 après la qualification.
Le Racing, de son côté, voit son horizon se dégager, à condition d'assurer ses deux prochaines rencontres à Colombes, contre Biarritz puis Clermont.
Samedi, les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit ont parfaitement su saisir leur chance, virant en tête (18 à 6) à la pause sans avoir eu à montrer grand-chose.
Il faut dire que l'ailier Benjamin Fall avait donné le ton en interceptant une passe sautée de Morné Steyn pour aplatir 90 m plus loin (6).
En ajoutant un essai par le deuxième ligne Juandre Kruger (28) et deux pénalités de Jonathan Sexton , le Racing rendait une copie parfaite vu le peu de munitions à disposition.
En seconde période, on crut à une remontée fantastique du Stade Français, avec un essai dès le coup d'envoi de Waisea Vuidravuwalu puis une pénalité de Morné Steyn (18-14, 46).
Mais, éteints en touche par le contre des Racingmen, les stadistes gâchaient trop d'occasions. Avec un banc trop limité pour impulser un second souffle à la partie, ils encaissaient un nouvel essai d'Antoine Battut (67).
Un raid long de ligne de Vuidravuwalu avivait les derniers espoirs (26-22, 71) mais deux pénalités coup sur coup de Sexton scellaient le sort de la partie.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |