Happy Birthday : |
© AFP/Pascal Pavani
Luke McAlister
, l'ouvreur du Stade Toulousain, contre Leicester en Coupe d'Europe le 14 octobre 2012 au Stadium
Toulouse, quadruple vainqueur de la Coupe d'Europe, a réussi son entrée dans la compétition en s'imposant à l'usure (23-9) et grâce à la botte de McAlister, auteur de six pénalités, contre Leicester dimanche lors de la 1er journée (poule 2).
Avec quatre points, Toulouse, qui a marqué un essai de Gaël Fickou "plein d'opportunisme" selon le manageur Guy Novès, occupe la 2e place de la poule 2 dans laquelle les Gallois de Neath-Swansea Ospreys se sont imposés avec bonus (38-17 et quatre essais) face à Trévise, prochain hôte des Toulousains.
"Il ne faut pas s'enflammer car on ne sait pas ce qu'on fera chez eux", remarquait Novès au sujet des Gallois. Mais, avant un déplacement samedi à Trévise, premier adversaire italien des Toulousains en Coupe d'Europe depuis douze ans, "on a quatre points et Leicester aucun, avec un goal average supérieur de 14", comptabilisait, satisfait, le manageur.
Pour ces retrouvailles avec une compétition qu'ils n'ont plus remportée depuis 2010, six mois après leur défaite en quart de finale à Edimbourg (19-14), les Toulousains, dans des conditions climatiques difficiles, se sont méfiés d'un adversaire pointant dans le trio de tête du Championnat d'Angleterre.
S'ils avaient fait confiance à des joueurs d'expérience comme Picamoles, Dusautoir ou Fritz, les entraîneurs toulousains avaient insufflé du sang neuf avec Gaël Fickou, 18 ans.
Un choix judicieux tant l'ancien Toulonnais a, outre son essai marqué après une brèche et une poursuite au pied à deux minutes de la pause, fait preuve de rigueur défensive et même d'initiatives heureuses, comme ce coup de pied rasant pour Huget; l'ex-Bayonnais échouant in extremis (74e).
L'équipe-type se dessine
© AFP/Pascal Pavani
Charge de Louis Picamoles
, du Stade Toulousain, contre Leicester en Coupe d'Europe de rugby le 14 octobre 2012 au Stadium
Leicester, qui avait jusque-là avait maîtrisé la situation et jouait en supériorité numérique (carton jaune à Steenkamp pour antijeu), pliait. "On avait demandé aux joueurs de prendre le match en mains, mais on n'a pas pu le faire plus qu'une mi-temps. Pour réussir, il nous faut être meilleur que ça. On ne l'a pas fait et on a été puni", soulignait Richard Cockerill , le directeur du rugby des Tigres.
Les Toulousains, qui restent sur deux victoires en Top 14 (Toulon et Bordeaux-Bègles), commencent à mettre en place leur équipe-type avec une charnière composée de Doussain et McAlister.
Le Néo-Zélandais, auteur d'un six sur huit aux coups de pied (une pénalité et la transformation de l'essai ratées), apporte également sa fougue et sa science du jeu avec des coups de pied assassins.
Derrière une mêlée devenue plus conquérante - "on ne peut pas dire que nous ayons été dominés", remarquait le flanker Yannick Nyanga -, les initiatives toulousaines pouvaient alors trouver une meilleure issue. "Mon essai, je le dois surtout au travail des copains qui m'ont permis de récupérer le ballon, après je n'avais plus qu'à courir", disait dans un sourire Fickou, l'homme du match, qui prend plus vite que prévu la place du vétéran Yannick Jauzion .