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© AFP/Giuseppe Cacace
L'entraîneur du XV d'Italie, Jacques Brunel
, lors d'un match contre les Fidji, le 15 novembre 2013 à Crémone
L'entraîneur de l'Italie, Jacques Brunel , a maintenu sa confiance à ses jeunes arrières, bons contre le pays de Galles, et à une mêlée expérimentée pour affronter la France dimanche pour la 2e journée du Tournoi des six nations.
Il a seulement changé quelques cartes. Parmi les trois-quarts, Gonzalo Garcia (29 sélections) reprend le rôle d'"ancien" (il a 29 ans) pour encadrer les jeunes, rôle tenu par Alberto Sgarbi au centre contre le pays de Galles (défaite 23-15).
Le jeune Michele Campagnaro (20 ans), auteur de deux essais à Cardiff pour sa troisième sélection, garde sa place au centre, comme l'autre ailier, Leonardo Sarto (22 ans, 3 sélections).
A l'aile, Tommaso Iannone (23 ans, 7 sélections) succède à Angelo Esposito (20 ans), qui a vécu sa première sélection contre les Dragons.
Brunel a gardé la même jeune charnière qu'à Cardiff, avec le joueur de Perpignan Tommaso Allan (20 ans, 4 sélections), Italien d'origine écossaise, à l'ouverture et Edoardo Gori (23 ans, 30 sélections) à la mêlée.
'Qu'ils apprennent vite'
"Je suis un élève de Philippe Saint-André, je garde la même colonne vertébrale", a-t-il dit.
Cinq de ses sept arrières "sont jeunes, dit Brunel, on leur fait confiance, mais à condition qu'ils montrent un certain niveau. Notre réservoir n'est pas extensible, il faut élargir ce groupe. Et il faut qu'ils apprennent vite, ce qu'ils ont montré samedi dernier, rivaliser parfois à armes égales avec les trois-quarts gallois, qui sont parmi les meilleurs d'Europe, il faut le montrer encore dimanche."
"Allan et Campagnaro ont 20 ans, ajoute Brunel, mais nous avons des avants qui ont beaucoup d'expérience et qui peuvent rassurer ces jeunes."
La mêlée, point fort traditionnel de l'Italie, intègre un nouveau joueur par ligne, Francesco Minto (3e ligne), Joshua Furno (2e ligne) et le pilier Alberto De Marchi.
Le pack est un peu rafraîchi mais s'appuie toujours sur ses centenaires, le capitaine Sergio Parisse , le pilier Martin Castrogiovanni (102 sélections chacun), ou quasi, avec le troisième Mauro Bergamasco (Zèbre, 96 sélections).
Brunel se méfie de "Français revanchards, qui ont acquis de la confiance à leur dernier match, cette confiance dans leur jeu représente le principal danger pour nous. Et ils vont vouloir montrer que c'était un accident la dernière fois, et même l'avant-dernière", après les deux défaites à Rome (2011 et 2013).
"Mais c'est comme ça qu'on doit se construire et ça nous plaît bien", conclut-il.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |