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© AFP/FRANCK FIFE
L'ailier du XV de France Virimi Vakatawa (d) tente de s'échapper avec le ballon face aux All Blacks en test-match au Stade de France, le 26 novembre 2016
L'international français Virimi Vakatawa, condamné à verser 125.000 euros à Toulon pour un pré-engagement qu'il n'avait pas honoré en 2013, "pourra payer en plusieurs fois", a déclaré jeudi à l'AFP le président du club, Mourad Boudjellal.
"Évidemment, il pourra payer en plusieurs fois. Il nous reste une once d'humanité dans ce club. Il aura un échéancier, nous n'allons pas le harceler", a déclaré M. Boudjellal après la condamnation définitive, le 1er décembre par la cour d'appel de Versailles, de l'ailier d'origine fidjienne, qui avait trois ans plus tôt préféré un contrat avec la Fédération française de rugby (FFR).
"Il a signé un pré-contrat chez nous en 2013 et il ne l'a pas respecté. La loi est la même dans les deux sens", a asséné, ferme, le président du RCT.
"J'avais rencontré le joueur deux fois. Nous avions engagé des frais, notamment des frais d'agent", a-t-il encore affirmé.
Également joint au téléphone jeudi par l'AFP, l'avocat du joueur a indiqué vouloir trouver "un accord amiable avec le club". "Il y a des discussions possibles", espère Me Samuel Chevret, qui reconnaît toutefois que l'issue des négociations "dépendra du président du club".
Recruté à l'époque par la FFR afin d'intégrer sa sélection à VII, Vakatawa a depuis évolué vers le XV de France, devenant un cadre du nouveau sélectionneur Guy Novès, qui l'a choisi comme titulaire à l'aile huit fois cette année.
"Au moment où il a fait le choix de ne plus aller à Toulon, personne ne lui a rien dit. Il pensait que sa décision avait été comprise", a affirmé l'avocat. "Lui, n'ayant pas eu de nouvelles, pensait que cela s'était réglé à l'amiable. Il estime qu'il est de bonne foi."
- 'Un procès dans le dos' -
Le fait que la pépite de 24 ans ait découvert la procédure le concernant sur le tard a rendu le dossier plus complexe.
Condamné par le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt le 6 octobre 2015, le joueur français n'a découvert le jugement "le condamnant au titre de la clause de dédit d'une promesse d'embauche signée plus de trois ans auparavant qu'à l'occasion des avis de saisie qui lui ont été délivrés début juin 2016", a notifié la cour d'appel de Versailles dans son ordonnance.
Avant la première décision, l'huissier a d'abord "envoyé des courriers à son ancienne adresse", explique Me Chevret. En février 2016, il envoie l'avis de notification à la bonne adresse. Vakatawa n'en a pas pris connaissance car il était en tournée avec l'équipe de France. Une fois rentré, le délai d'appel était dépassé.
Mais la cour d'appel a jugé qu'il appartenait au joueur "de prendre toutes mesures utiles pour se tenir informé des correspondances qui lui étaient envoyées".
Vakatawa "s'est découvert un procès dans le dos", estime son défenseur. "La procédure s'est déroulée sans qu'il ne soit au courant. Il a été condamné sans pouvoir se défendre."
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