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© AFP/Lionel Bonaventure
Les Biarrots, après un essai marqué par le Stade Français, le 30 août 2013 à Paris
Biarritz, battu mercredi à Oyonnax pour la troisième fois en quatre journées, voit planer au-dessus de sa tête l'ombre d'une saison très délicate, avec en prime un horizon immédiat bien chargé.
Avec Clermont, Montpellier, le Stade français, Toulon et Toulouse au programme de ses six premières journées, le BO savait qu'il ne serait pas avantagé par le calendrier.
Fragilisé par des problèmes financiers, qui ont notamment ralenti l'homologation de certains contrats, affaibli par des blessures, le BO a donc une mise en route pénible, et le voilà à l'avant-dernière place du classement, une longueur devant Brive grâce au bonus défensif arraché en fin de match dans l'Ain (24-22).
Dans l'idéal, il faudrait donc se relancer... Sauf qu'avec la venue de Toulon dimanche et un déplacement à Toulouse mercredi prochain, cela ressemble à une gageure. La sinistrose guette-t-elle le BO?
"Nous n?allons pas parler de saison galère au quatrième match, car cela peut vite basculer. Il faut positiver", évacue ainsi le demi de mêlée Dimitri Yachvili . Tout en convenant qu'il est "certain que cela sera compliqué, quand l?on voit les effectifs des autres équipes."
A l'issue du match à Charles-Mathon, les mines biarrotes étaient bien fermées. Les entraîneurs Laurent Rodriguez et Didier Faugeron se sont dispensés de conférence de presse après un long conciliabule dans les vestiaires en présence du président Serge Blanco .
"Nous allons essayer de trouver les solutions entre nous et nous ferons les comptes à la fin", assure le capitaine Damien Traille .
Il faudra d'abord au BO trouver le moyen de régler ses entames de match "catastrophiques", selon le terme de Yachvili au regard de la première période face à Oyonnax.
"On prend 18 points durant les 20 premières minutes", peste-t-il encore.
Retard à l'allumage
© AFP/Philippe Merle
Le centre d'Oyonnax Roimata Pune échappe au Biarrot Paul Couet-Lannes, le 4 septembre 2013 à Oyonnax
Ce fut le même scénario contre Clermont et le Stade français (16-3 à la pause). Un handicap insurmontable dans les deux cas, avec en prime à Paris une seconde période encore pire (22-0 en 40 minutes) dans un match où les Biarrots ont totalement lâché mentalement.
De même, le BO devra espérer un coup de pouce du côté de l'infirmerie, où se côtoient Iain Balshaw, Imanol Harinordoquy , Aled Brew, Thibault Dubarry, Charles Gimenez, Yann Lesgourgues, Magnus Lund et Thomas Synaeghel. Lourd, pour un début de saison!
"On regarde déjà qui est disponible, et à partir du moment où on l?a vu, l'équipe est presque faite..." souffle un Faugeron fataliste.
"Nous, derrière par exemple, on est juste assez pour faire un effectif", abonde Traille, qui a pu toutefois enregistrer l'arrivée du trois-quarts polyvalent Joe Pietersen, dont la licence avait été un temps bloquée.
Avec une faible profondeur de banc et un effectif déjà beaucoup mis à contribution - Erik Lund, Pietersen, Traille, Baby, Ngwenya, Yachvili ont joué plus de deux heures en cinq jours - la venue d'une équipe de Toulon réputée pour son impact physique pourrait causer encore davantage de dégâts.
Les Biarrots devront alors se raccrocher à tous les éléments positifs, comme le souvenir de cette victoire arrachée face à Montpellier (19-12) lors de la deuxième journée.
Mais aussi "l'état d'esprit" qui a permis de limiter la casse contre Clermont (19-14 au final) et Oyonnax, bonus défensif à la clé. "A ce niveau là, on n'a pas flanché", se félicite Yachvili.
"Ca prouve que quand on le décide, on peut faire de bonnes choses", appuie encore Traille, résolument optimiste.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |