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Arrivé à la présidence de l'Aviron bayonnais en décembre 2011, l'homme d'affaires Alain Afflelou a annoncé vendredi son départ de la tête du club basque, actuellement 12e du Top 14, dont il restera cependant encore l'actionnaire principal.
"Il est temps pour moi de céder ma place de président du Conseil de surveillance à une personne présente au quotidien et à temps plein sur Bayonne", a annoncé le lunetier, dans un communiqué, en annonçant le nom de son successeur, Philippe Neys.
Pour motiver sa décision, M. Afflelou, qui restera le partenaire principal du club lors des prochaines saisons, a expliqué vouloir "donner la chance à la prochaine équipe gouvernante, au moment où les budgets et le recrutement de la saison prochaine se finalisent, de la préparer dans les meilleures dispositions".
Philippe Neys, membre du conseil de surveillance et partenaire du club depuis de longues années, sera secondé par Emmanuel Mérin, ancien président de l'Aviron football et jusque-là vice-président du conseil de surveillance.
A quelques heures de recevoir le RC Toulon dimanche, pour la 20e journée du Top 14, l'Aviron bayonnais refait donc la "Une" une nouvelle fois, pour des raisons extra-sportives, après sa fusion ratée avec le Biarritz Olympique, sabordée en à peine une semaine, en décembre. C'est M. Afflelou lui même, le 11 décembre, qui avait mis fin à ce rapprochement apparemment improbable, estimant ne pouvoir engager le club, "sain juridiquement, économiquement et fiscalement, dans une direction aveugle".
- Bayonne après les Girondins de Bordeaux -
© AFP/Romain Perrocheau
L'homme d'affaires Alain Afflelou lors d'une rencontre de Bayonne à Mont-de-Marsan, le 4 mai 2013
Arrivé à Bayonne comme partenaire principal du club en octobre 2007, après avoir été à la tête des clubs de football des Girondins de Bordeaux (1991-1996) et de Créteil (1997-2001), Alain Afflelou s'était installé lui même à la tête du club en décembre 2011, quelques mois après avoir débarqué le président historique, Francis Salagoïty.
A l'origine de l'arrivée de l'ancien secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte , au sein du conseil de surveillance, en novembre 2010, M. Afflelou avait menacé une première fois de quitter le club, en février 2011, lors de la démission forcée de celui-ci. "Je finis la saison et je ne serai plus sponsor", avait alors menacé l'homme d'affaires.
Mais il était finalement resté, et après un intérim assuré par Michel Cacouault, élu en avril 2011 à la tête du conseil de surveillance de l'Aviron, à la place de Francis Salagoïty, il avait pris lui même les rênes à la fin de l'année.
Recrutement de stars de l'hémisphère sud -Rokocoko, Tialata, Lauaki-, budget de 17 millions d'euros: l'Aviron vit pourtant une vraie galère et joue chaque année pour éviter la relégation.
Résultat: dès avril 2012, les rumeurs repartent sur un éventuel départ du lunetier, contraint de démentir à l'antenne locale de France 3: "Je le dis et je le répète, il n'est pas question de quitter la présidence du club, mon engagement est plus motivé que jamais, quelle que soit la situation sportive", assure-t-il alors, espérant "des lendemains meilleurs".
Joueurs sanctionnés pour mauvais comportements "extra-sportifs" - Mike Phillips et l'ancien arrière du XV de France Cedric Heymans-, manque de résultats sportifs probants, fusion avec le Biarritz Olympique annoncée précipitamment et presque aussitôt abandonnée: au bord de la Nive, la vie n'a jamais été un long fleuve tranquille pour l'homme d'affaires.
Plus de deux ans après, il quitte donc le fauteuil de patron du club basque, alors que celui-ci est encore en danger de relégation. Seule consolation, peut-être, pour Alain Afflelou: le voisin du BO est encore plus mal loti, avec une 14e place et une descente déjà inéluctable ou presque.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |