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© AFP/Pascal Pavani
L'ailier Yohann Huget (au centre) et le demi de mêlée Jean-Marc Doussain
-à gauche) se percutent lors du match de Coupe d'Europe contre Leicester au stadium de Toulouse le 14 octobre 2012
Toulouse, club le plus titré en Coupe d'Europe avec ses quatre couronnes, joue son avenir dans la compétition et une partie de sa saison dimanche (16h00) à Welford Road, antre des Tigres de Leicester, autre "grand" en quête de gloire.
Du rouge, du vert et du blanc. Dimanche, les Toulousains ne verront que trois couleurs.
Seul le manteau de neige qui recouvre les Midlands viendra tempérer un univers vert et rouge. De la pelouse jusqu'en haut des tribunes remplies de 24.000 supporters anglais, tout Welford Road réclamera la chute du roi toulousain, qui devance les Tigres de deux points dans la poule 2.
En 17 éditions, le Stade Toulousain n'a manqué que trois fois la phase finale (2001, 2002, 2007). Jouer sa place en quarts sur un match, le club y est habitué. Mais le défi qui l'attend à Leicester sera une véritable épreuve. "Un des matches de l'année", a d'ores et déjà annoncé le manager Guy Novès.
Leicester a fait de ce rendez-vous un symbole. Depuis leur glorieuse décennie 2000-2010 marquée par deux titres (2001, 2002) et deux finales perdues (2007, 2009), les Tigres n'ont atteint qu'une seule fois la phase finale (2011). L'occasion est belle de renouer avec leur lustre passé.
"Nous sommes en bonne forme ces derniers temps et nous pouvons encore mieux faire. Nous avons les moyens de battre Toulouse, qui n'est pas dans sa meilleure forme, estime le directeur du rugby Richard Cockerill . C'est une bonne équipe qui sait comment gagner des matches, mais ils n'ont pas particulièrement bien joué à l'extérieur cette saison".
Après une fin d'année délicate, Toulouse passera son premier grand test de la saison. Mais s'il balbutie encore son jeu, le quadruple champion d'Europe (1996, 2003, 2005, 2010) est friand de ces matches à enjeu.
"C'est un match éliminatoire, un match de phase finale, la motivation est décuplée, la concentration maximale. Ces matches sont les plus excitants", trépigne le deuxième ligne Yoann Maestri.
Sa conquête (mêlée, touche), inconstante depuis plusieurs semaines, sera mise à rude épreuve face au puissant paquet d'avants emmené par les Castrogiovanni, Ayerza et Deacon mais toujours privé de Tom Croft.
Avec un jeu de ligne encore loin d'être léché et une météo glaciale (-1°C) annoncée, les Toulousains joueront la carte du réalisme. De retour de blessure, les ouvreurs Lionel Beauxis et Luke McAlister seront tous deux alignés, respectivement à l'ouverture et au centre. En défense, le Stade Toulousain compte sur le retour en forme du "Dark Destroyer" Thierry Dusautoir , après un début de saison perturbé (genou).
A Welford Road, où ils n'ont gagné qu'une seule fois en trois déplacements (23-22 en 1998), les Toulousains pourront peut-être se contenter d'un match nul pour se qualifier. Mais une chose est sûre, affirme Yannick Nyanga : "Il va falloir être meilleur qu'on ne l'a jamais été cette saison."
Composition des équipes:
Leicester: Tait - Morris, M. Tuilagi, Allen, Thompstone - (o) Flood, (m) B. Youngs - Salvi, Waldrom, Mafi - Parling, Deacon (cap.) - Cole, T. Youngs, Ayerza
Toulouse: Poitrenaud - Clerc, Fritz, McAlister, Huget - (o) Beauxis, (m) Doussain - Dusautoir (cap.), Picamoles, Lamboley - Albacete, Maestri - C. Johnston, Tolofua, Steenkamp
Remplaçants
Leicester: Hawkins, Mulipola, Castrogiovanni, Slater, Crane, Harrison, Ford, M. Smith
Toulouse: G. Botha, Kakovin, Montès, Millo-Chluski, Nyanga, Burgess, Jauzion, Médard
Arbitre: George Clancy (IRL)