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© AFP/Greg Wood
Le All Black Israel Dagg
s'apprête à marquer un essai contre l'Australie, le 18 août 2012 à Sydney.
La Nouvelle-Zélande, qui reçoit l'Australie samedi à l'Eden Park d'Auckland, et l'Afrique du Sud visent un deuxième succès d'affilée dans le Four Nations de rugby, dont la 2e journée sera marquée par le premier match à domicile de l'Argentine, face aux Springboks à Mendoza.
Les All Blacks semblent déjà sur une voie royale. Solide vainqueurs en Australie samedi à Sydney (27-19), les champions du monde en titre ont à présent trois matches à domicile pour virer seuls en tête du classement: la seconde manche face aux Wallabies samedi avant l'Argentine et l'Afrique du Sud (8 et 15 septembre).
L'entraîneur Steve Hansen a reconduit le XV de départ vainqueur à Sydney à l'exception du pilier Tony Woodcock , blessé et remplacé par Wyatt Crockett.
Son compatriote et homologue de l'Australie Robbie Deans a quant à lui rappelé l'ouvreur Quade Cooper , d'origine néo-zélandaise, qui retrouve les All Blacks et l'Eden Park dix mois après sa soirée cauchemardesque en demi-finale du Mondial (20-6), suivie d'une grave blessure à un genou face au pays de Galles cinq jours plus tard.
Les Wallabies ne se sont plus imposés sur le sol néo-zélandais depuis 2001. En cas de défaite à l'Eden Park, ils laisseraient une nouvelle fois échapper la Bledisloe Cup, mise en jeu chaque année entre les deux nations.
© AFP/Rodger Bosch
Le Springbok Willem Alberts domine la touche face à des Pumas impuissants, le 18 août 2012 au Cap.
Quelques heures après ce premier "classique", la compétition connaîtra une grande première: une rencontre jouée en terre sud-américaine, au pied des Andes, au stade Malvinas Argentina de Mendoza (centre-ouest), plus près de Santiago du Chili que de Buenos Aires (1.000 km).
L'Argentine n'a pu renverser la montagne sud-africaine pour ses grands débuts dans la compétition, samedi dernier au Cap (27-6). L'entraîneur des Pumas Santiago Phelan a même perdu l'ouvreur Juan Martin Hernandez . De retour après trois ans d'absence en sélection, le joueur du Racing s'est blessé aux adducteurs.
Mais les Pumas misent très gros sur ce premier rendez-vous sur leurs terres, forcément chargé en émotions. L'entraîneur des Springboks Heyneke Meyer a bien flairé le piège. Mais pour lui, malgré l'absence du talonneur Bismarck Du Plessis , la victoire est quasi impérative avant deux nouveaux déplacements en Australie et en Nouvelle-Zélande.