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Le joueur du Racing Metro Camille Gérondeau (d) plaque le demi d'ouverture des Harlequins Nick Evans
, mais ne pourra évoiter la dféaite du club français, pour la 4e journée de la pohase de poules de la Coupe d'Europe, à Twickenham
Le Racing-Métro a une nouvelle fois été dominé par les Harlequins (17-3), dimanche à Londres lors de la 4e journée de Coupe d'Europe, ce qui entérine la fin de ses ambitions dans la compétition.
Dans une poule 4 très relevée, le Racing accuse désormais cinq points de retard sur les Harlequins et neuf sur Clermont, soit un écart qui paraît infranchissable avant même les deux dernières journées, mi-janvier.
Humiliés le week-end passé à Nantes (32-8), les Racingmen s'étaient promis une revanche face aux Londoniens, qui sont désormais tout à fait relancés dans le tournoi.
Si les Franciliens n'ont pas démérité dans l'engagement, ils ont été tout simplement surclassés dans le jeu par des Harlequins impeccables en défense, agressifs et efficaces sur leurs temps forts.
Pourtant, Laurent Labit et Laurent Travers , les entraîneurs du Racing, avaient procédé à 14 changements sur les 15 joueurs battus à Nantes, espérant un petit choc psychologique.
Mais ils ont été étouffés d'entrée par les "Quins" sous la houlette d?un Nick Evans des grands soirs. L?ouvreur néo-zélandais a été au c?ur de tout et n'a pas manqué de profiter de l'incroyable indiscipline des Racingmen pour faire la différence dès la première période, avant de sortir blessé.
Trois pénalités d?Evans (8, 13, 25) et un essai de l'ailier Charlie Walker juste avant la mi-temps ont ainsi creusé un avantage déterminant à la pause (14-0).
L?addition aurait pu être plus salée puisque Evans s'est vu refuser un essai pour un en-avant très "limite" de Brown (15) alors que le Racing était en infériorité numérique. L'ouvreur a ensuite été repris à un mètre de la ligne d?en-but (23).
La sortie d?Evans à la mi-temps n?a rien changé. Son remplaçant, Botica, a inscrit trois nouveaux points (17-0, 52).
Dominé par les avants anglais, le Racing ne s'est guère approché des poteaux adverses, gâchant des séquences sur des erreurs de transmission ou perdant la bataille du sol.
Il fallait une pénalité de Jonny Sexton, associé à Mike Phillips dans une charnière très "Lions", pour sauver l'honneur (17-3).
En fin de match, les Français ont mis plus de pression mais la défense anglaise a été solide et a tenu jusqu?au bout.
Guère à la fête sur la scène nationale, le Racing-Métro va désormais pouvoir se concentrer sur ses échéances en Top 14... afin d'espérer regoûter à la Coupe d'Europe l'an prochain.
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |