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© AFP/REMY GABALDA GAIZKA IROZ, GAIZKA IROZ
Montage de photos de Joe Rokocoko
et Dan Carter
, joueurs du Racing 92 lors d'un match de Top 14, réalisé le 7 octobre 2016
Affaire classée en première instance : le Racing 92 a annoncé mardi que ses joueurs Dan Carter , Joe Rokocoko et Juan Imhoff avaient été "lavés de tout soupçon" concernant la présence de traces de corticoïdes dans leurs urines à l'issue de la finale du Championnat de France remportée en juin.
L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), qui avait diligenté le contrôle le 24 juin à l'issue de la finale du Top 14 gagnée par le club francilien face à Toulon (29-21), peut faire appel dans les deux mois de cette décision de la commission de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR). La FFR peut elle aussi interjeter appel sous dix jours.
Celle-ci avait auditionné mercredi les trois joueurs, décisifs lors de ce match. Ils ont tous reçu la notification de la décision mardi, a précisé le président du club Jacky Lorenzetti lors d'un point presse dans l'après-midi en compagnie du médecin du club, Sylvain Blanchard, de l'entraîneur des arrières Laurent Labit et de celui des avants Laurent Travers .
"Les trois joueurs, le club et le médecin ne sont coupables de rien, sauf d'avoir respecté la loi et les règlements promulgués par l'AMA (Agence mondiale antidopage), la Fédération et la LNR (Ligue nationale de rugby)", a déclaré Jacky Lorenzetti.
"Cela ne nous soulage pas car depuis la première heure on est certain, autant qu'on puisse l'être, de notre bonne foi et de la licéité (du caractère légal, NDLR) des traitements que Sylvain a opérés avec nos joueurs", a-t-il ajouté.
- Carter 'pas surpris' -
Carter, vedette du rugby mondial (double champion du monde en titre avec les All Blacks et élu trois fois meilleur joueur du monde, dont en 2015), s'est dit sur son compte Instagram "pas surpris que la décision de la FFR dise (qu'il n'a) rien fait de mal".
© AFP/FRANCK FIFE
Dan Carter
porte la ballon face au RC Toulon de François Trinh-Duc, le 18 septembre 2016 à Colombes
Le Néo-Zélandais, ainsi que l'ancien All Black Rokocoko et l'ailier international argentin Imhoff, s'étaient expliqués mercredi au siège de la FFR, à Marcoussis (Essonne), sur la présence dans leurs urines d'un taux de prednisolone, un corticoïde, supérieur au seuil fixé par le code mondial antidopage (30 nanogrammes par millilitre). Celui de Carter était de 81, 49 pour Rokocoko et 31 pour Imhoff, a confirmé le médecin du club.
Carter avait reçu une infiltration au lendemain de la demi-finale du championnat (17 juin) en raison de "signes inflammatoires à un genou", Rokocoko à une cheville après le barrage (11 juin), et Imhoff avait pris "des gouttes dans le nez pour une sinusite carabinée un peu plus d'un mois avant la finale", a indiqué le médecin.
Accompagnés d'un avocat et d'un médecin du club, ils devaient prouver, comme le Racing 92 l'a affirmé dès la révélation de l'affaire, qu'ils avaient pris ces corticoïdes par voie autorisée, et que ces traitements étaient nécessaires pour leur permettre d'être en pleine possession de leurs moyens physiques. Et non pour améliorer artificiellement leurs performances.
- 'A qui le crime profite ?' -
La commission devait également déterminer si les quantités de corticoïdes retrouvées correspondaient à ce qu'avait déclaré le club lors du contrôle, en matière de date et de quantité.
Après s'être dit "heureux" de la décision rendue, Jacky Lorenzetti a dénoncé les "amalgames et raccourcis" effectués selon lui par une partie de la presse, dont il "respecte le travail".
Il a aussi regretté le non-respect du "secret de l'instruction et du secret médical", puisqu'il dit que le club a été informé "le 1er septembre par Canal+" que les urines des trois joueurs présentaient des taux anormaux. "A qui le crime profite ?" s'est-il demandé, avec "l'impression qu'on a voulu viser le rugby".
© AFP/DAMIEN MEYER
Dan Carter
avec le Bouclier de Brennus après la finale du Top 14 Racing 92-Toulon, le 24 juin 2016 au Camp Nou de Barcelone
Carter, détenteur du record de points marqués en matches internationaux (1598 en 112 sélections), a lui expliqué sur son compte Instagram que son "intégrité et celle du rugby (étaient) des questions essentielles" pour lui.
"J'aime ce sport et lui dois tellement que je ne ferai jamais quoi que ce soit intentionnellement qui puisse porter atteinte à sa réputation", a ajouté Carter qui, "bien que toute cette histoire fut décevante et frustrante, (apporte) tout (son) soutien aux autorités qui s'assurent que notre sport soit joué dans les règles".
Vainqueur Matches Gagnés Nul Perdus Pp Pc Diff Pts bonus Pts total 1996 Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 119 60 +59 1 17 1997 Nouve... |