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Le couperet se rapproche: à moins de deux semaines du premier match de préparation et trois semaines de l'annonce de la liste définitive pour la Coupe du Monde, intensité et concurrence vont monter de plusieurs crans au sein du XV de France.
Près d'un mois en arrière, aucun des joueurs interrogés n'assurait penser à la date fatidique du 23 août, jour où le manageur des Bleus Philippe Saint-André a prévu d'annoncer les noms des 31 heureux élus (et des cinq recalés) pour le rendez-vous anglais (18 septembre-31 octobre).
Le discours a changé avec le début du deuxième bloc de préparation, vendredi à Marcoussis (Essonne), à deux semaines du premier match de préparation, contre l'Angleterre à Twickenham.
Avec aussi l'apparition des entraînements en opposition qui "vont commencer à s'intensifier, se durcir", d'après le demi d'ouverture François Trinh-Duc.
"Forcément (la liste) trotte dans la tête, on y pense parce que ça va être un coup dur pour les joueurs (qui quitteront le groupe, NDLR)", a reconnu dimanche l'ouvreur.
"A titre individuel, ça m'aide encore plus à ne rien lâcher et essayer de tirer le meilleur de moi-même, montrer tous les jours que je n'ai pas envie de quitter le groupe", a ajouté Trinh-Duc, dont le poste est l'un des plus concurrentiels.
- 'On n'est plus en cadets!' -
"Plus on va se rapprocher de l'échéance et plus on va y penser, c'est humain. On a tous envie d'y être. Après, le danger c'est de se focaliser dessus, d'être en dedans et de ne pas oser jouer, d'avoir peur de se blesser.", a abondé Rémi Tales, l'un des concurrents de Trinh-Duc au poste d'ouvreur.
Le danger, aussi, serait peut-être de vouloir tirer la couverture à soi pour attirer l??il des entraîneurs.
"Forcément aux oppositions on a tous envie de bien faire, de se montrer un peu, de se confronter aux autres. Mais on n'est plus en cadets à vouloir traverser le terrain pour se montrer!", a assuré le troisième ligne Fulgence Ouedraogo .
"On sait que si chacun est précis dans son rôle, on a plus de chances de plaire au coach que si on essaie de garder tous les ballons ou jouer les coups pour soi (...) On est préparé dans nos têtes (à jouer la carte personnelle) sans que ça puisse nuire au collectif", a-t-il poursuivi.
Mais ils ne seront que 23 à figurer sur la feuille de match à Twickenham le 15 août. Et pour les 13 recalés, le temps sera encore davantage compté, avec seulement une rencontre (le 22 août, toujours contre l'Angleterre mais au Stade de France cette fois) avant que le couperet ne tombe.