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© AFP/CHRISTOPHE SIMON
Le patron du rugby français Bernard Laporte
s'entretient avec la ministre des Sports Laura Flessel au Stade de France, le 4 juin 2017
Les résultats du XV de France lors des tests-matches de novembre seront "déterminants" pour l'avenir de l'encadrement conduit par Guy Novès, a prévenu le président de la Fédération Française de rugby (FFR) Bernard Laporte dimanche sur France Télévisions.
"Novembre sera déterminant, a déclaré Bernard Laporte lors de l'émission Stade 2. On ne peut plus voir une équipe de France qui ne gagne pas, ce n'est pas possible. Donc automatiquement, tôt ou tard, il faudra faire quelque chose".
"Des changements cela ne veut pas dire évincer des gens. Cela veut dire peut-être restructurer, changer", a poursuivi Bernard Laporte , qui a fixé un objectif: "Pour moi une tournée de novembre réussie, c'est gagner trois matches sur quatre. On joue deux fois les All Blacks, on joue l'Afrique du Sud et on joue le Japon. Si on n'a pas cette ambition, alors il ne faut pas venir en équipe de France. C'est clair."
Cette prise de parole intervient au lendemain de la troisième lourde défaite du XV de France en Afrique du Sud, balayé 35-12 samedi, après deux autres revers 37-14 et 37-15 lors des deux premiers tests-matches.
-'Des choix qui m'interpellent'-
Elu en décembre 2016 à la tête de la Fédération, Bernard Laporte , lui même ancien sélectionneur du XV de France (2000-2007), avait fustigé le comportement des joueurs lors du premier match et avait pris la parole devant l'équipe avant le deuxième test-match à Durban.
Le sélectionneur Guy Novès, mis en place après le fiasco du Mondial-2015 par Pierre Camou, prédécesseur de Bernard Laporte à la tête de la FFR, avait estimé que "ce n'est pas un simple discours qui transforme un individu".
Bernard Laporte a indiqué qu'il souhaitait s'entretenir avec l'encadrement du XV de France à son retour d'Afrique du Sud.
"Je discuterai avec le staff au retour, tranquillement, a-t-il dit. On va se revoir et on fera un bilan ensemble, avec beaucoup de sang froid et je voudrais effectivement qu'ils prennent leurs responsabilités".
"Je suis un ancien sélectionneur, a poursuivi le président de la FFR. Il y a un an, j'avais encore un survêtement (ndlr: comme entraîneur de Toulon). Il y a des choix qu'ils font que moi je n'aurais pas faits. Je veux qu'on en discute. Encore une fois je ne veux surtout pas interférer. Mais la chance d'un staff d'avoir un président qui connait le rugby et qui est un ancien sélectionneur, il faut que ce soit une valeur ajoutée. Je veux discuter avec eux et surtout pas interférer dans leurs choix mais il y a des choses qui m'interpellent".